§ 164 : « l’agir social parvient à sa plénitude en accomplissant le bien commun. »

§ 165 : « La personne ne peut pas trouver sa propre réalisation uniquement en elle-même »

§ 166 : « Il ne faut pas oublier l’apport que chaque nation est en devoir de fournir pour une véritable coopération internationale, en vue du bien commun »

§ 167 : « Le bien commun requiert la capacité de réaliser le bien des autres comme si c’était le sien et de le rechercher constamment. »

§ 168 : « Le bien commun est la raison d’être de l’autorité politique »

§ 169 : « Pour garantir le bien commun, le gouvernement de chaque pays a pour tâche d’harmoniser avec justice les divers intérêts »

§ 170 : « La Pâque de Jésus éclaire pleinement la réalisation du vrai bien commun de l’humanité »

Consulter le Compendium de l’Église catholique sur le site du Vatican

Psaume 32
« Du lieu qu’il habite, il observe tous les habitants de la terre, lui qui forme le cœur de chacun, qui pénètre toutes leurs actions. »

Source : aelf.org

L’échelle de Jacob

« Jésus, nous sauvant du péché, vient accomplir par sa résurrection, l’union de l’homme avec Dieu. La doctrine sociale de l’Église nous aide à approcher ce mystère. Les réalités terrestres son ternies par le péché qui nous éloigne de Dieu. Elle entend nous aider à restaurer le lien avec Lui. La connaissance de Dieu nous aide à mieux vivre dans le monde. Elle est la colonne vertébrale de la doctrine sociale de l’Eglise. Dieu a fait l’homme à son image et à sa ressemblance. L’homme est donc infiniment digne d’être aimé. Dieu fait de l’homme un co créateur en lui donnant le jardin pour le cultiver et le garder. La participation de l’homme au bien commun lui permet alors de vivre de cette dignité, et c’est à chacun d’exercer cette recherche du bien commun, avec ses capacités propres. Jésus est mort pour nous et nous montre le chemin vers la vraie solidarité : accepter de mourir à soi pour l’autre. »

Thomas Ailleret, Vivre en chrétien, quésaco ?, Éditions du Cerf, p. 232.

§ 171 : « Dieu a donné la terre à tout le genre humain pour qu’elle fasse vivre tous ses membres, sans exclure ni privilégier personne »

§ 172 : « Chaque homme doit avoir la possibilité de jouir du bien-être nécessaire à son plein développement »

§ 173 : « Destination et usage universel ne signifient pas que tout soit à la disposition de chacun ou de tous »

§ 174 : Le principe de la destination universelle des biens invite à cultiver une vision de l’économie inspirée des valeurs morales

§ 175 : que tous [ensemble] puissent contribuer à la promotion d’un monde plus humain

§ 176 : « Par le travail, l’homme, utilisant son intelligence, parvient à dominer la terre et à en faire sa digne demeure »

§177 : « Les biens de la création demeurent finalisés et destinés au développement de tout l’homme et de l’humanité tout entière »

§ 178 : « L’enseignement social de l’Église exhorte à reconnaître la fonction sociale de toute forme de possession privée »

§ 179 :« Les nouvelles connaissances techniques et scientifiques doivent être mises au service des besoins primordiaux de l’homme »

181* : « le propriétaire imprudent qui idolâtre ses biens vient à en être possédé et asservi plus que jamais »

181 : « il est possible de conférer aux biens matériels la fonction d’instruments utiles à la croissance des hommes et des peuples »

§ 182 : « il faut réaffirmer, dans toute sa force, l’option préférentielle pour les pauvres »

§ 183 : « La misère humaine est le signe évident de la condition de faiblesse de l’homme et de son besoin de salut »

§ 184 : « Quand nous donnons aux pauvres les choses indispensables, nous ne faisons pas pour eux des dons personnels, mais nous leur rendons ce qui est à eux »

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Psaume 103
« Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur ! Tout cela, ta sagesse l’a fait ; la terre s’emplit de tes biens. »

« Pour les chrétiens, individuellement, le lien entre les principes de la doctrine sociale de l’Église et la foi doit rester évident, vivant dans notre prière quotidienne. Les principes découlent du premier principe, la dignité de la personne humaine, qui nous est donnée par Dieu dans la genèse, et renouvelée par la venue de Jésus comme un homme sur terre. Notre prière doit être habitée de ces principes et de notre désir de les appliquer. Il n’y a rien de plus dans la doctrine sociale de l’Église que l’amour de Dieu et du prochain. Elle ne vient que nous aider à y voir plus clair dans des situations concrètes, mais ne rajoute aucune obligation nouvelle ! » »

Thomas Ailleret, Vivre en chrétien, quésaco ?, Éditions du Cerf, p. 254.

§ 185 : « Il faut prendre soin de la famille, des groupes, des associations, des réalités territoriales locales et de toutes les expressions associatives »

§ 186 : « L’objet naturel de toute intervention en matière sociale est d’aider les membres du corps social, et non pas de les détruire ni de les absorber »

§ 187 : « toute personne, toute famille et tout corps intermédiaire ont quelque chose d’original à offrir à la communauté »

§ 188 : « Le bien commun correctement compris, ne doit pas contraster avec la protection et la promotion de la primauté de la personne »

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Psaume 137

Si haut que soit le Seigneur, il voit le plus humble ; de loin, il reconnaît l’orgueilleux.

« Dans la logique de la doctrine sociale de l’Église, la subsidiarité découle du bien commun. Puisque tout chrétien recherche le bien commun, il veut que ce soit fait efficacement, et il veut participer au bien commun lui-même à son niveau… donc la recherche du bien commun n’est pas une question réservée à une élite ou à une tête gouvernante. Au contraire, l’organisation de la société doit faire reposer sur chacun en fonction de ses capacités la responsabilité de rechercher le bien commun. Il y a une conséquence à cela : la subsidiarité n’est légitime que lorsqu’elle s’appuie sur la recherche du bien commun et vient le matérialiser. »

T. Ailleret, Vivre en chrétien, quésaco ?, Le Cerf, p. 240

§ 189 : « La participation est un devoir que tous doivent consciemment exercer, d’une manière responsable et en vue du bien commun »

§ 190 : « La participation à la vie communautaire un des piliers de toutes les institutions démocratiques, ainsi qu’une des meilleures garanties de durée de la démocratie »

§ 191 : « tous les comportements qui incitent le citoyen à des formes de participation insuffisantes ou incorrectes et à la désaffection doivent être considérés avec une certaine inquiétude »

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C’est mon truc

« Suivre le Christ peut se faire dans toutes choses mais suivre le Christ, ce n’est pas s’occuper de tout. C’est exercer l’amour dans ce qu’on fait. L’exercer jusqu’au bout, pleinement, de manière confiante et ferme. La doctrine sociale de l’Eglise vient perfectionner nos engagements, nos loisirs et nos activités en nous apprenant à voir, en globalité et dans le détail, comment comprendre ce qui nous entoure, juger des situations et agir dans le monde. Soyons alors confiants que suivre le Christ ne se fait pas au détriment de nos objectifs, de nos vocations et engagements professionnels ou associatifs. »

Thomas Ailleret, Vivre en chrétien, quésaco ?, Éditions du Cerf, p. 278.

§ 192 : « La solidarité est un [appel au] cheminement commun des hommes et des peuples vers une unité »

§ 193 : « Apprendre à se dépenser pour le bien du prochain en étant prêt à “se perdre” pour l’autre au lieu de l’exploiter »

§ 194 : « Reconnaître dans l’ensemble des liens qui unissent les hommes entre eux, l’espace offert à la liberté humaine pour pourvoir à la croissance commune
La recherche des points d’entente possible, même là où prévaut une logique de division et de fragmentation »

§ 195 : « Nous sommes débiteurs du patrimoine, indivisible et indispensable, constitué par (…) tout ce que l’aventure humaine a produit »

§ 196 : « À la lumière de la foi, la solidarité tend à prendre les dimensions spécifiquement chrétiennes de la gratuité totale, du pardon et de la réconciliation »

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Psaume 40

Heureux qui pense au pauvre et au faible : le Seigneur le sauve au jour du malheur !

« La technique, qu’elle soit technique de management, d’analyse financière, ou autre, permet souvent de mesurer ou d’estimer les enjeux techniques. Les principes de la doctrine sociale permettent d’aborder les aspects spirituels d’un choix entre plusieurs possibilités. En utilisant juste une rapide chek-list sur un bout de papier, parfois même à la volée pendant une réunion, on peut renforcer son regard sur un sujet. Comment l’alternative prend t-elle en compte les principes suivants ? Dignité de la personne humaine, bien commun, destination universelle des bien, subsidiarité, solidarité… Puis on peut enchaîner sur les trois valeurs : est ce que ma décision permettra de transformer la relation, la situation actuelle vers plus de vérité, de liberté et de justice ? »

T. Ailleret, Vivre en chrétien, quésaco ?, Cerf, p. 274

§ 197 : « Toutes les valeurs sociales sont inhérentes à la dignité de la personne humaine et sont essentiellement : la vérité, la liberté, la justice et l’amour »

§ 198 : « La vie en commun entre les êtres humains est ordonnée et féconde lorsqu’elle se fonde sur la vérité »

§ 199 : « La liberté est dans l’homme un signe très élevé de l’image divine et un signe de la dignité sublime de chaque personne humaine »

§ 200 : « La plénitude de la liberté consiste dans la capacité de disposer de soi en vue du bien authentique »

§ 201 : « La justice consiste dans la constante et ferme volonté de donner à Dieu et au prochain ce qui leur est dû »

§ 202 : « ce qui est « juste » n’est pas originellement déterminé par la loi, mais par l’identité profonde de l’être humain »

§ 203 : « Seule, la justice ne suffit pas si elle ne s’ouvre pas à cette force plus profonde qu’est l’amour »

§ 204 : « Parmi toutes les voies, la « meilleure de toutes » est la voie tracée par la charité »

§ 205 : « Les valeurs de la vérité, de la justice et de la liberté constituent des piliers à l’édifice de la vie et de l’action »

§ 206 : « La charité présuppose et transcende la justice »

§ 207 :« la charité sociale nous fait aimer le bien commun et conduit à chercher effectivement le bien de toutes les personnes »

§ 208 : « La charité sociale et politique ne s’épuise pas dans les rapports entre les personnes »

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Psaume 56

Ton amour est plus grand que les cieux, ta vérité, plus haute que les nues.