Allocution d’Olivier Wang-Genh, Président de l’Union bouddhiste de France
25e anniversaire de la rencontre d’Assise à Paris.
L’immense majorité des sept milliards d’êtres humains vivant sur cette planète aspire à vivre en paix !
Aujourd’hui, cette paix universelle est devenue la condition nécessaire non seulement à la survie de l’espèce humaine mais aussi à celle d’un nombre considérable d’espèces.
Car lorsque nous parlons de la paix, il s’agit bien sûr de la paix entre les hommes mais aussi et il est essentiel de ne pas l’oublier, de la paix entre l’homme et la nature.
Un des enseignements les plus importants du Bouddha a porté sur l’interdépendance de tous les êtres entre eux.
Cette réalité de l’interdépendance n’a jamais été aussi perceptible qu’aujourd’hui ou les moyens de communications, les transports, internet, les médias nous font vivre en direct ce qui se passe de l’autre coté du monde.
Plus que jamais, nous vivons dans un village, un village de sept milliards d’habitants...
Lorsque nous parlons de la paix, il s’agit bien sur de la paix entre les nations, entre les religions, entre les personnes, mais il s’agit peut être surtout de la paix à l’intérieur de chacune et de chacun d’entre nous, de la paix dans notre propre esprit, car tant que nous ne faisons pas la paix en nous même, nous restons esclaves de nos pulsions, de notre avidité, de nos désirs et de notre colère.
L’histoire a montrée ce que cela pouvait signifier.
Lorsque nous parlons de la paix, nous devrions parler d’abord de la paix de l’esprit ! Car si l’esprit de l’être humain s’échauffe vite, il peut aussi s’apaiser très vite.
Cette réalité de l’interdépendance est vraie dans le désordre et le tumulte mais elle l’est tout autant lorsqu’il s’agit de la paix : un être humain qui s’apaise et c’est l’univers qui s’apaise !
Merci beaucoup.