Un contexte de renouveau
L’Édito du père Paul Quinson, recteur du Séminaire de Paris
Arrivé comme nouveau recteur du séminaire de Paris en septembre dernier, j’ai été frappé par un climat de nouveauté : Pour l’Église universelle : une nouvelle “ratio” au service de la formation des futurs prêtres. Pour le diocèse de Paris : un nouvel évêque, un nouveau vicaire général chargé de la formation et un nouveau recteur pour le séminaire. Beaucoup de nouveautés !
Ce climat de nouveauté retentit pour moi comme un appel, non pas à une créativité échevelée mais à un approfondissement de la nouveauté inépuisable du Christ qui – de l’ancien – sait tirer du neuf et nous invite à développer cette même capacité.
Je trouve cette perspective d’autant plus stimulante qu’elle résonne au moment où nous nous préparons à fêter, en 2025, les 40 ans de tout le dispositif de formation des séminaristes du diocèse de Paris : la maison Saint-Augustin, le séminaire Notre-Dame et la faculté Notre-Dame. Quarante ans, c’est à certains égards très court et pourtant c’est déjà une histoire. Peut-être nous faut-il faire l’inventaire du chemin parcouru et reprendre souffle pour nous redire à frais nouveau pourquoi nous faisons ce que nous faisons à Paris pour la formation des séminaristes et que toute l’énergie mise au service de cette formation puisse s’inspirer de l’appel du Pape à passer d’une pastorale de l’autoconservation à une pastorale résolument missionnaire.
En 40 ans, la société a profondément changé. Que l’Esprit Saint nous inspire une nouvelle vision au service de la formation des futurs prêtres et de la fécondité des communautés chrétiennes.
Père Paul Quinson
Recteur du séminaire de Paris.