Le défi quotidien de la prière
Côme est étudiant en 1ère année de théologie au séminaire de Paris. Il confie combien et comment la prière rythme ses journées au séminaire.
Lui seul est mon rocher, mon salut, ma citadelle : je suis inébranlable. (Ps 61, 3)
Ce refrain que nous chantons régulièrement dans la liturgie des heures nous rappelle comme bien d’autres psaumes que le Seigneur est le roc de notre vie, que sans lui rien ne vaut. La prière se fonde sur cette profonde certitude. Elle unifie toute notre vie dans ses différentes composantes.
Au séminaire, cela se manifeste concrètement de plusieurs manières. Tout d’abord, la liturgie vécue communautairement : elle est la prière de l’Église tout entière réunie, qui reçoit de Dieu son salut et le porte au monde.
Il faut parler aussi de ce pilier qu’est l’oraison ou la prière personnelle : ce temps quotidien d’humble présence avec le Seigneur est le lieu d’exercice de notre fidélité. Il s’agit d’être là, sans d’abord exiger des consolations sensibles, mais bien en se remettant entièrement et simplement à notre Père qui nous donne la vie.
Outre ces temps de prière, chaque temps de la journée peut être offert comme prière, c’est-à-dire comme temps consacré à Dieu. Ainsi, un devoir de théologie, un temps de catéchisme, le temps passé à vélo pour aller en cours sont autant d’occasions simples pour ne pas oublier que toute notre vie est vivifiée par Dieu lui-même.