Léguer à l’Église, un geste qui a du sens

Et si nous étions tous concernés ?

Le legs a toujours été une ressource importante pour l’Église en France : c’était une tradition pour elle d’inviter les fidèles à réfléchir sur leur responsabilité face à la vie de l’Église au moment de la transmission de leurs biens, et pour les fidèles d’y répondre. Cette tradition s’est perdue, et c’est grave.

Le sens du legs

Tout au long de notre vie nous faisons des dons : à des associations ou fondations, à l’Église par le Denier de l’Église, les quêtes etc. Faire un legs, c’est pouvoir donner encore, alors qu’il n’est plus possible d’accomplir un acte matériel sur terre, ni de donner ; c’est alors un don suprême, absolu, dans lequel on s’engage ; c’est un acte au cœur de l’Évangile : donner de ses biens, partager, donner de soi, donner sa vie.

Le sens du legs à l’Église

Pourquoi faire un legs à l’Église, alors qu’il y a déjà tellement d’associations caritatives à soutenir ? Parce qu’il en va de notre responsabilité de chrétien. Le legs à l’Église n’a rien de caritatif. C’est une ressource qui devrait être importante, car elle est essentielle : elle permet d’assurer l’entretien, la réparation et la construction des églises et des équipements pastoraux.
A Paris par exemple, ce sont des legs qui ont permis ou contribué récemment, dans telle ou telle paroisse : au remplacement des chaises et à refaire la sonorisation, à faire deux bureaux d’accueil dans l’église, à la rénovation du chœur et de la tribune de l’orgue, à la réfection des salles de réunion pour le catéchisme etc.
Un legs pour une paroisse est souvent le déclencheur pour réaliser des travaux dont on avait le projet mais pas le financement complet.
Les legs au Diocèse de Paris sont une force de partage et permettent de réaliser des travaux indispensables dans des paroisses, de contribuer à des projets lourds (rénovation de la maison paroissiale à Saint Ambroise), ou des travaux importants (Maisons pour les séminaristes, pour les prêtres âgés). Les besoins et les projets ne manquent pas.
Voilà le sens du legs à l’Église : au moment de retourner vers le Père, affirmer que, pour les générations qui nous suivent, l’Eglise doit continuer à être présente et à remplir sa mission d’évangélisation, et lui en donner, à sa mesure, qui peut être très modeste, les moyens matériels.

Le legs et la famille

Faire un legs, tout donner, donner une partie, cela paraît « réservé » aux personnes qui n’ont pas de famille proche : ce serait plus facile pour eux ! Mais ce n’est jamais facile de prendre une telle décision, elle est le résultat de toute une vie, familiale, professionnelle, spirituelle, avec ses bonheurs et ses douleurs.
Et s’il est normal que nos biens, ceux que nous avons reçus, ceux que nous avons constitués au long de notre vie, reviennent à nos enfants et petits enfants quand on a la joie d’en avoir, comment ne pas s’interroger sur ce dernier geste que l’on pourrait faire, lorsqu’on en connaît la signification ?
Quels que soient sa situation familiale et son patrimoine, il y a toujours une solution juridiquement et fiscalement appropriée : testament, assurance-vie, legs particulier, legs universel …

Soulagement

Réfléchir à la question, se renseigner, peser le pour et le contre, décider de faire un legs, rédiger un testament : c’est une période souvent longue, et toujours fastidieuse et dérangeante. Une chose est certaine, c’est le soulagement que cela procure, une fois le stylo posé : soulagement d’avoir matérialisé des décisions difficiles, d’avoir fait les bons choix, de témoigner face à sa famille, ses proches ou moins proches, de ce qui a été important dans sa vie et que l’on veut transmettre.

Pour aller plus loin

– Consultez la page legs, donations et assurances-vie
– Demandez la brochure détaillée sur les legs, donations et assurances-vie à l’Église. Elle est disponible gratuitement auprès de votre curé ou de M. Hubert Gossot :
Association Diocésaine de Paris
10 rue du Cloître Notre-Dame, 75004 Paris
01 78 91 93 37
legs@diocese-paris.net