Présentation du Seigneur
Jeudi 2 février 2017, fête de la Présentation du Seigneur et de la Purification de la Vierge
Paroisse Saint-Germain l’Auxerrois 2, place du Louvre - 75001 PARIS
Horaires
12h15 - Messe (forme ordinaire) avec bénédiction des cierges
18h - Chapelet
18h30 - Messe (forme extraordinaire) avec bénédiction des cierges
Historique
La fête de la Présentation du Seigneur que nous célébrons le 2 février, était autrefois appelée « Purification de la Vierge Marie ». Nous trouvons une discrète allusion à la purification dans la prière d’ouverture : « fais que nous puissions aussi, avec une âme purifiée, nous présenter devant toi… » (prière d’ouverture) Cette fête clôt les solennités de l’Incarnation. Elle rappelle que Jésus fut présenté au temple, 40 jours après sa naissance, selon la loi de Moïse (Exode 13, 11-13) et offert à Dieu (Luc 2, 22-40).
L’ensemble des textes du jour, que ce soit les antiennes, les prières, la préface…, évoque principalement la Présentation de Jésus au temple et sa rencontre avec le vieillard Syméon qui fut le premier à reconnaître en lui la « lumière pour éclairer les nations » « Le vieillard Syméon et la prophétesse Anne étaient venus au temple, sous l’impulsion de l’Esprit Saint ; éclairés par ce même Esprit, ils reconnurent leur Seigneur dans le petit enfant et ils l’annoncèrent à tous avec enthousiasme. »
De la même manière que le vieillard Syméon, la procession des lumières nous rappelle que nous sommes « rassemblés par l’Esprit Saint » et invités à avancer dans la paix, à la rencontre du Seigneur « pour le reconnaître à la fraction du pain, en attendant sa venue dans la gloire. » (Dialogue initial)
Aujourd’hui, cette fête est plus connue sous le nom de chandeleur. Au Moyen Âge, on avait pris l’habitude de célébrer la fête de la « Présentation » en organisant des processions où l’on portait des chandelles qui étaient bénies ce jour là. D’où le nom de chandeleur : la fête des chandelles -en écho aux paroles de Syméon dans le temple, reconnaissant Jésus comme « lumière pour les nations ».
Dominique Cadet [1]
[1] Source : Portail de la liturgie catholique