Quiz Denier : éléments d’information

Question 1 : Heureusement pour elle, l’Église vit essentiellement
Réponse  : du Denier de l’Eglise.
Alors que l’Église catholique en France, représentée juridiquement par les Associations diocésaines ne bénéficie d’aucune aide ou de subvention de la part du Vatican, 75 % des Français pensent le contraire. De même, si l’Église ne bénéficie plus depuis 1905 d’aides et de subventions directes de l’État, 58 % des Français ont encore une idée différente. (Source : sondage 2003 réalisé pour la CEF.)

Question 2 : Une petite surprise attend les donateurs du Denier de l’Église à la fin de l’année
Réponse  : 66% de déduction fiscale pour les personnes assujetties à l’impôt sur le revenu.
Depuis la loi du 18 janvier 2005, il est possible, si on est imposable, de déduire 66 % de son don (contre 60 % auparavant) de son revenu imposable dans la limite de 20 % du revenu net imposable. Par exemple un don de 180 € ne coûtera réellement que 61,20 €. Une occasion de donner plus sans que cela ne coûte plus cher.

Question 4 : La campagne du Denier de l’Église est placardée sur le portail de l’église
Si les campagnes Denier de l’Église sont très étudiées en terme de communication, leur coût est finement géré au niveau diocésain, grâce notamment à l’implication des bénévoles pour les relayer. (participants : 2 salariés,110 curés, 110 responsables denier bénévoles en paroisse à Paris par exemple)

Question 5 : Vous découvrez 30 € au fond de votre sac
A Paris par exemple, le traitement d’un prêtre, qu’il soit vicaire ou évêque, s’élève à 1 014 euros nets par mois.

Question 6 : En général, vous préférez donner
La régularité des dons est, pour la comptabilité du diocèse, aussi importante que le montant du don. Ainsi le prélèvement automatique facilite grandement l’équilibre de ses finances. Un avantage également pour le donateur. Il est possible à tout moment de modifier le montant du prélèvement ou de l’arrêter.

Question 7 : Le Denier de l’Église peut-être remplacé
Le Denier de l’Église est spécifique, il est différent de la quête sur tel aspect.
Le legs est une autre forme de don, renseignez-vous auprès de votre diocèse.

Question 8 : Vos parents donnaient au Denier de l’Église, et vous ?
Pour le P. Lefèvre Pontalis, curé de Saint-Léon à Paris, l’obtention du premier salaire par les jeunes-pro est un moment décisif. « C’est l’occasion pour eux de marquer, par un don substantiel, leur appartenance à l’Église, de prendre conscience qu’ils ne peuvent vivre en égoïstes, avec pour seul but de gagner de l’argent. » Et de livrer une méthode astucieuse pour marquer leurs esprits : il compare le Denier de l’Église à la dîme. « Chaque catholique devrait consacrer à l’Église 10% de son temps et 10% de son argent », souligne-t-il. (Source : Paris Notre-Dame du 3 février 2011)

Question 9 : Un collègue de travail a attaqué l’Église sur sa richesse immobilière
42 % des catholiques pensent que l’Église est riche (source : Etude TNS-Sofres – Le Pèlerin – sept. 2009). La prétendue richesse de l’Église est une pure mais tenace illusion. Cette idée provient souvent des bâtiments (églises, salles…) qui génèrent en fait des coûts d’entretien importants. En effet, un diocèse ne peut durablement, selon ses statuts, posséder d’immeubles de rapport. Il n’a le droit de posséder que des immeubles nécessaires à ses propres activités et ceux-ci génèrent souvent des dépenses conséquentes : réfections, entretien, impôts…

Question 10 : Votre boîte aux lettres déborde de courriers présentant de belles causes à soutenir financièrement
80 % des catholiques qui donnent à des œuvres ne donnent pas au Denier de l’Église. Ils sont de plus en plus sollicités par des appels aux dons pour des causes diverses et très utiles. Mais la participation au Denier de l’Église est essentielle et prioritaire. Subvenir aux besoins de l’Église n’est pas un geste de générosité envers une œuvre de bienfaisance. C’est une responsabilité de catholique.