Un mois après l’incendie, un point sur les dons et chantiers à ouvrir

Paris Notre-Dame du 15 mai 2019

Un mois jour pour jour après l’incendie de la cathédrale, le diocèse de Paris insiste, dans un communiqué, sur l’importance de poursuivre la collecte des dons pour la restauration de l’édifice.

© Karine Dalle / Diocèse de Paris

À ce jour, « le budget nécessaire pour que fidèles et touristes puissent à nouveau y entrer […] demeure inconnu », rappelle le communiqué, le travail d’expertise venant de débuter. De plus, « la majeure partie de ces dons n’ont pas encore été concrétisés ». Il n’y a pas de bilan consolidé pour la collecte, ce fameux « milliard » évoqué à plusieurs reprises dans les médias. À ce jour, la Fondation Notre Dame, une des quatre entités habilitées à recevoir les dons a collecté 9,5 millions d’euros auprès de 43 000 particuliers, français et étrangers, et 4 millions auprès de grands donateurs, pour un total de 13,5 millions d’euros. François et François-Henri Pinault, Bernard Arnault, sa famille et LVMH ont confirmé leurs dons respectifs de 100 et 200 millions d’euros. Ces mécènes « vont étaler leurs apports en fonction du programme du chantier », précise Christophe Rousselot, délégué général de la Fondation Notre Dame. À côté de ces objectifs prioritaires, le diocèse de Paris lance également un projet baptisé Programme cathédrale, destiné à d’autres chantiers au sein de la cathédrale. « Comme affectataire, explique Christophe Rousselot, le diocèse de Paris a des besoins propres, qu’il faut financer. » Ils concernent notamment le mobilier liturgique, détruit ou endommagé, dont l’autel signé François Touret, installé par le cardinal Jean-Marie Lustiger, qui a été fendu, ou encore le reliquaire de la couronne d’épines, qui a été détruit. Ils concernent aussi des formations, comme l’École supérieure de Musique sacrée, qui assurait le service quotidien de la liturgie à la cathédrale et qui depuis l’incendie a trouvé refuge dans d’autres églises parisiennes. Le remplacement du matériel de retransmission, détruit dans l’incendie, les études nécessaires au futur circuit d’accueil des fidèles et touristes dans la cathédrale, l’ouverture possible d’une antenne dans « une partie des surfaces inoccupées de l’Hôtel-Dieu, dépendant de l’AP/HP », sont autant de chantiers qu’il faudra ouvrir et financer.

Priscilia de Selve


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Article de Paris Notre-Dame – 15 mai 2019

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