En 2008, à l’Élysée, le pape Benoît XVI déclarait : « De nombreuses personnes en France se sont arrêtées pour réfléchir sur les rapports de l’Église et de l’État. Sur le problème des relations entre la sphère politique et la sphère religieuse, le Christ même avait déjà offert le principe d’une juste solution lorsqu’il répondit à une question qu’on Lui posait : “Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu” (Mc 12,17). »
Interrogé par La Vie en 2012, le cardinal André Vingt-Trois rappelait que « La laïcité n’est pas une contrainte. Elle doit permettre à des gens qui ont des convictions différentes de vivre ensemble de façon paisible. La laïcité n’a pas pour but d’établir un no man’s land de la croyance, de telle sorte qu’elle n’existerait que là où il n’existerait plus de religions. Dans le débat qui a marqué la loi de 1905, c’est le courant libéral qui l’a emporté pour l’adoption de la loi et sa mise en œuvre. Nous devons être fermement attachés à une vision consensuelle de la laïcité, et ne pas céder à une pratique conflictuelle. ».
« La pratique démocratique établit des règles de débat qui permettent de confronter des convictions et de choisir pacifiquement entre différents projets de société. »
Déclaration du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France, juin 2016.