Le travail du dimanche

Pourquoi ne pas travailler un dimanche ?

Paris Notre-Dame – 29 janvier 2015

P. Baudoin Roger, codirecteur du département Économie, Homme, Société au Collège des Bernardins.

Tribune de Charles Begbeider sur le Figarovox, « Le repos dominical est sacré, il doit être sanctuarisé », le 29 août 2014

« Dans une société traversée par l'individualisme, la consommation à outrance et la perte des repères, le repos dominical est garant de la solidarité des liens familiaux et fraternels et ouvre l'homme à sa dimension spirituelle et contemplative. »

Tribune du cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, au sujet du repos dominical, publiée dans le journal Le Monde le 3 décembre 2008

« Le précepte du repos hebdomadaire protège la vie des familles et sert la dignité et la liberté de chacun. Il donne un espace pour la prière, la détente et la gratuité, pour la joie toute simple de retrouver les siens. »

« Dimanche et humanité », tribune de Mgr Deniau, évêque de Nevers, dans le Journal du Centre, mai 2008

« Il faudra toujours que les pompiers, les travailleurs de la santé, et bien d’autres travaillent le dimanche. C’est un service de l’humanité. Mais faire de ces exceptions une règle pour tous va contre l’humanité de notre vie. »

Le dimanche, au risque de la vie actuelle. Document épiscopat, février 2008

Ce texte organisé en trois chapitres (« Le respect du repos du dimanche », « Signification chrétienne du dimanche » et « Précieux loisirs »), donne en particulier les raisons théologiques, anthropologiques et sociales qui rendent ce repos hebdomadaire indispensable à tous.

Rapport de la Mairie de Paris sur le travail dominical et nocturne à Paris, décembre 2014

Créée par le Conseil de Paris, la mission d’information et d’évaluation sur le travail dominical et nocturne à Paris a rencontré 132 personnes et pris en considération la position de 80 organismes pour élaborer son rapport.

L’entretien du cardinal André Vingt-Trois sur Radio Notre Dame, le 12 décembre 2014

« Il est nécessaire qu’une société donnée ait des rythmes communs reconnus. Cela ne veut pas dire qu’il ne peut pas y avoir d’exception aux rythmes communs mais cela veut dire que l’on ne peut pas inscrire dans l’organisation de la vie sociale la désorganisation complète et légale du temps. »

Lettre du cardinal André Vingt-Trois à Madame Anne Hidalgo, maire de Paris, le 18 septembre 2014

« Les lourdes difficultés auxquelles sont confrontées aujourd’hui notre économie et de nombreuses personnes ne justifient pas que soient oubliés les bénéfices humains et sociétaux du repos dominical. »

L’entretien du cardinal André Vingt-Trois sur Radio Notre-Dame, le 4 octobre 2013

« Les arguments que l’on entend sont exclusivement économiques, on n’entend aucun argument sur l’équilibre de vie des gens. Ces sont des préoccupations qui sont relativisées par la poursuite des profits des entreprises ou des profits personnels. »

Interview du cardinal André Vingt-Trois dans le Journal La Croix, le 13 décembre 2008

« S’il n’y a plus de structuration commune du temps dans une société, il sera très difficile de trouver du temps pour la gratuité. Il s’agit aussi de prendre en compte les limites des richesses à partager.

Intervention du cardinal André Vingt-Trois sur RTL, le 12 décembre 2008

« Je pense qu’une société qui n’a pas de repères dans le temps est une société qui se déstructure. J’imagine et je pense très bien qu’un certain nombre de familles, par exemple, dont on sait très bien aujourd’hui qu’elles sont des familles décomposées et recomposées, sont des familles pour qui le week-end où des enfants vont retrouver l’un ou l’autre parent.

Discours d’ouverture du cardinal André Vingt-Trois lors de l’Assemblée plénière des évêques à Lourdes, le 4 novembre 2008

« Que les chrétiens ne soient pas favorables à une extension du travail le dimanche ne surprendra personne. Pour eux, le Jour du Seigneur n’est pas un jour férié comme les autres. C’est le Jour de la Résurrection qu’ils célèbrent dans la joie et la fraternité. »