Déclaration du Comité épiscopal du monde ouvrier et du Secrétariat national de la mission ouvrière
Le 1er mai 2000.
Nous ne pouvons pas accepter que le travail soit considéré comme une simple marchandise. Dans son encyclique sur le travail, le pape Jean-Paul II écrivait : « L’Église est convaincue que le travail constitue une dimension fondamentale de l’existence de l’homme sur la terre… Le travail est avant tout, pour l’homme, et non l’homme pour le travail. » Si le travail n’est pas le seul lieu d’insertion et de reconnaissance sociales, il est un lieu central et déterminant pour la structuration des personnes et de la vie sociale. Avec tous les militants qui luttent au quotidien avec leurs organisations, nous continuons à affirmer que le travail est un droit pour tous, jeunes, hommes et femmes, français et immigrés.