Expressions de religion populaire - Témoignage d’une pratique, par Michel SOUCHON, s.j.
En août 2004, j’ai proposé d’assurer des permanences d’accueil, d’écoute et de confessions dans les églises de Saint-Denis. Ces permanences ayant été présentées comme assurées par un prêtre ayant pour mission de s’occuper « des nouvelles croyances et des sectes », j’ai reçu - arrivées spontanément ou envoyées par les prêtres de Saint-Denis et par les gens qui assurent l’accueil dans les paroisses - des personnes malades, malheureuses, troublées, « envoûtées », et qui disent être tourmentées par les esprits mauvais. Elles sont à la recherche de quelqu’un qui ait « la puissance » pour les soulager ou les guérir. Elles cherchent souvent un « exorciste » ou un « désenvoûteur » et me demandent si j’ai « le charisme ». Je leur dis que je ne suis ni exorciste, ni guérisseur, ni désenvoûteur, ni nganga, mais un prêtre de Jésus Christ qui peut prier avec elles et qui croit que Jésus est celui qui peut les libérer. Je les écoute. Trois histoires pour faire comprendre comment ça se passe.
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