Comment relire son engagement au service de la charité ?

Paris Notre-Dame du 8 septembre 2011

Lorsque l’on est engagé dans une action de solidarité, il peut être difficile, au bout de quelques temps, de ne pas s’essouffler. Le P. Étienne Grieu, s.j. donne ici quelques pistes de réflexion pour aider chacun à procéder à une relecture de son engagement.

Prenez le temps de bien faire le point sur ce que vous vivez dans vos engagements associatifs. Repensez aux visages que vous rencontrez, à l’humeur dans laquelle vous êtes avant d’aller à votre « permanence » et à la façon dont vous en ressortez, aux joies mais aussi aux souffrances que vous éprouvez.

1- Les sources de mon engagement

Je suis engagé(e) dans un mouvement, une association, une paroisse :

Pour respecter une tradition familiale ?
Pour suivre des amis engagés ?
Pour être un « bon chrétien » et faire ma « B. A. » (bonne action) ?
Pour aller à la rencontre du Christ à travers l’autre et vivre concrètement la charité ?

2- Les fruits de mon engagement

Je suis le témoin de l’amour vivant du
Christ :

En accueillant l’autre sans jugement ?
En redonnant une place aux personnes exclues ?
En faisant l’expérience des valeurs évangéliques (le don de soi, l’humilité, le partage...) ?
En portant mon prochain dans la prière ?

3- La place de mon engagement

Je prends du recul par rapport à mon engagement...

Est-il compatible avec mon état de vie (célibataire, marié(e), consacré(e)...) ?
Est-il source de liberté ou au contraire m’enferme t-il ? En quoi ?
Suis-je parfois découragé(e), fatigué(e) ? Pourquoi ?
Suis-je fidèle à mon engagement ou ai-je tendance à passer d’un engagement à l’autre ?

4- Le sens de mon engagement

Citez cinq raisons qui vous font poursuivre votre engagement.

5 - Les conséquences de mon engagement

Citez cinq aspects qui ont évolué en vous depuis que vous êtes engagé(e).

6- La nature de mon engagement

Me suis-je déjà posé la question de changer d’engagement, suis-je bien à ma place ? (Situation conflictuelle ou lutte de pouvoir, divergences de fond avec d’autres personnes de l’association, sentiment d’inutilité, de lassitude...)