Accueil pour la catéchèse

« La catéchèse est à penser à toutes les étapes de la vie : la naissance, l’enfance, l’adolescence, l’entrée dans la vie active, le mariage, l’arrivée d’un enfant handicapé ou pas, le chômage, le départ à la retraite, les deuils… »

Au point de départ, il y a cette certitude que Dieu le premier prend l’initiative de « s’adresser aux hommes comme à des amis » et de les « inviter à partager sa propre vie ». (Concile Vatican II, Dei Verbum 2).

Il s’agit donc pour les catéchistes de « rendre effectif chez une personne l’accueil de Dieu qui attire à lui. » (TNOC p 27). Oui, mais comment mettre en relation avec le Christ, en intimité avec Dieu, quand il faut se passer de tout appui intellectuel ? La nécessité de rejoindre les personnes dans ce qui « fait sens » pour elles, dans leur relation au monde, devient rapidement évidente.

Lire le document La place des personnes handicapées dans nos communautés d’Eglise.


Quelques repères et ressources sur les différents handicaps

  • Handicap moteur

Le handicap moteur est caractérisé par la limitation de certaines fonctions physiques d’un individu. Il recouvre l’ensemble des troubles (troubles de la dextérité, paralysie…) pouvant entraîner une atteinte partielle ou totale de la motricité, notamment des membres supérieurs et/ou inférieurs (difficultés pour se déplacer, conserver ou changer une position, prendre et manipuler, effectuer certains gestes). Il peut survenir à la suite d’un accident, d’une maladie ou de complications génétiques.

Handicaps : le point sur… l’infirmité motrice cérébrale ou d’origine cérébrale

  • Handicap auditif

On estime à environ 5 millions le nombre de personnes ayant des difficultés d’audition en France. Les personnes peuvent être sourdes de naissance ou devenues sourdes. Il existe différents types de surdité(s) : surdité légère, moyenne, sévère et profonde. Il existe différents moyens de communication :

  1. La Langue des Signes Française (LSF). La loi du 11 février 2005 reconnaît la LSF comme une langue à part entière. Il s’agit de la langue visuelle utilisée par les personnes sourdes et malentendantes pour s’exprimer. Elle possède son propre vocabulaire, sa propre syntaxe et sa propre grammaire. La LSF est porteuse d’une histoire et d’une culture. Chaque signe est constitué de 5 éléments : la configuration (position des mains et des doigts), l’emplacement des mains en fonction du reste du corps, le mouvement effectué, l’orientation de la paume et l’expression du visage.
  2. La lecture labiale. La lecture labiale ou lecture sur les lèvres, consiste à décrypter sur les lèvres de l’interlocuteur les mots qu’il prononce. On peut lire sur les lèvres mais c’est difficile car certains sons se ressemblent, et d’autres ne se voient pas. Par exemple, en français, lorsqu’on prononce pain ou main, on peut lire sur les lèvres le même mouvement que lorsqu’ on dit bain. Quand on est en face d’une personne sourde, Il est important d’articuler normalement et de parler doucement. La lecture labiale ne permet de déchiffrer qu’environ 30 % du discours prononcé par le locuteur.
  3. Le Langage Parlé Complété (LPC). Le LPC est une technique d’aide à la lecture sur les lèvres. Les sons du langage sont associés à des gestes de la main, effectués près du visage.
  4. L’écrit.
  • Handicap visuel
    On estime à 1 700 000 le nombre des déficients visuels en France. Pour le grand public, le déficient visuel s’assimile souvent à une personne totalement aveugle. Mais dans les faits, la déficience visuelle est multiforme. On peut classer les personnes handicapées visuelles en 4 groupes en fonction de la sévérité de leur déficience visuelle :
     les aveugles (3,5 % des déficients visuels) : vision nulle
     les malvoyants profonds (8,5 % des déficients visuels) : vision résiduelle limitée à la distinction de silhouettes
     les malvoyants moyens (55 % des déficients visuels) : incapacité visuelle sévère en vision de loin
     les malvoyants légers (33 % des déficients visuels) : pas d’incapacités visuelles sévères en vision de loin ou de près.
    L’audio description : quelques conseils
  • Handicap mental
    Le handicap mental regroupe à la fois la déficience mentale qui en est la cause et ses conséquences dans la vie de la personne atteinte. Celle-ci rencontre des difficultés de conceptualisation, de réflexion, de décision et de communication.
    Handicap mentaux (trisomie 21)
    Handicaps : le point sur … la Trisomie 21
  • Handicap psychique
    Le handicap psychique regroupe un ensemble de pathologies touchant le psychisme. Les psychoses, la dépression, les névroses et les dépendances sont qualifiées de handicaps psychiques. Celui-ci entraîne une dépendance envers autrui, avec une perte d’autonomie, des problèmes relationnels, des troubles de l’attention, des obsessions et des compulsions. Le handicap psychique est généralement chronique et empêche la personne malade de mener une vie ordinaire, sans aménagement particulier.
  • Handicap cognitif
    Les fonctions cognitives représentent tous les processus cérébraux par lesquels l’être humain acquiert l’information, la traite, la manipule, la communique, et s’en sert pour agir. Elles incluent la perception, l’attention, la mémoire, les fonctions exécutives, le langage oral, le langage écrit, le calcul, la représentation dans l’espace et le temps, le geste, le raisonnement, les émotions, la capacité à se connaître, à interagir avec autrui. On appelle trouble cognitif, toute altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions cognitives résultant d’un dysfonctionnement cérébral, quelle qu’en soit la cause.
    Handicap cognitif (hyper activité, dys)
    Dyspraxie, dyslexie, dysphasie … : le point sur … les « dys »
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Vicariat des personnes handicapées
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