Interventions du cardinal Marty lors du service pour le Général de Gaulle

Notre-Dame de Paris le 12 novembre 1970.

Accueil de l’assemblée par Monsieur le Cardinal Marty

Mes frères,

nous sommes rassemblés pour la prière ou le recueillement.

Je vous accueille dans la cathédrale Notre-Dame de Paris et vous invite à entendre la Parole de Jésus-Christ. Cette parole est adressée à tous les hommes. Par grâce, Charles de Gaulle lui a donné sa foi.

Chrétiens, nous devons rappeler et renouveler le sacrifice du Fils de Dieu, crucifié à Jérusalem. Au-delà de la mort, Jésus veut nous faire participer à la Résurrection.

Notre Assemblée à laquelle s’unissent des millions d’hommes en France et dans le monde prouve quelle place tenait celui « qui vient d’être appelé soudainement dans son éternité ».

Il a sollicité notre silence. Il a voulu l’humble intercession de la communauté chrétienne. Confessant le péché, nous prions Dieu de donner son pardon et sa paix.

Requiem aeternam dona ei, Domine.

Après l’Évangile lu par le Cardinal Marty

Mes Frères,

nous allons maintenant faire silence...

Pour nourrir ce silence, je vous confie trois réflexions personnelles :

La mort frappe de toute part. Elle est une rupture ; elle est un scandale ; elle est une souffrance.

Mais la mort est aussi un passage, la Pâques.
Dieu veut que tout homme soit sauvé, qu’il vive éternellement.

« Nous sommes déjà passés de la mort à la vie lorsque nous aimons nos frères comme Jésus nous a aimés ».

Il n’y a pas de signe plus actuel de cet amour que la recherche de la justice et de la paix.

Source : Archives historiques du Diocèse de Paris

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