La pluralité des acteurs de l’éducation
Extraits de textes officiels de l’Église catholique.
« Les parents sont les premiers éducateurs de leur enfants mais pas les seuls. Ils leur revient donc d’exercer avec responsabilité l’œuvre éducative, en collaboration étroite et vigilante avec les organismes civils et ecclésiaux : “La dimension même de l’homme, communautaire, civile et ecclésiale, exige et suscite une œuvre plus vaste et plus complexe qui est le fruit d’une collaboration bien ordonnée des diverses instances éducatives. Toutes ces instances sont nécessaires, même si chacune peut et doit intervenir selon sa compétence et apporter sa contribution propre.” ».
Compendium, n° 240 (Cf. Jean-Paul II, Familiaris consortio, 40 ; CEC 2209)
Le rôle du curé
« Pour remplir avec zèle sa charge de pasteur, le curé s’efforcera de connaître les fidèles confiés à ses soins ; aussi il visitera les familles, [...] il s’appliquera encore à soutenir les époux et les parents dans l’accomplissement de leurs devoirs propres et favorisera le développement de la vie chrétienne en famille. »
Code de droit canonique, n°529-1 (extrait)
Le rôle des laïcs
« “Dans les communautés ecclésiales, l’action des laïcs est si nécessaire que, sans elle, l’apostolat des pasteurs ne peut la plupart du temps, obtenir son plein effet.” C’est là une affirmation fondamentale, qui doit, de toute évidence être comprise à la lumière de l’ “ecclésiologie de communion” : parce que divers et complémentaires, les ministères et les charismes sont tous nécessaires à la croissance de l’Église, chacun selon sa propre modalité. »
Jean-Paul II, Christi fideles, 27
Au service de la formation « intégrale »
Comme l’éducation véritable doit avoir pour but la formation intégrale de la personne humaine ayant en vue sa fin dernière en même temps que le bien commun de la société, les enfants et les jeunes seront formés de telle façon qu’ils puissent développer harmonieusement leurs dons physiques, moraux et intellectuels, qu’ils acquièrent un sens plus parfait de la responsabilité et un juste usage de la liberté, et qu’ils deviennent capables de participer activement à la vie sociale.
Code de droit canonique, n°795