Livre d’or - Canonisation des papes Jean XXIII et Jean-Paul II
Avec leur canonisation, Jean XXIII et Jean-Paul II deviennent des figures de foi pour les générations actuelles et à venir. Ils vous ont aidé à grandir dans la foi ?
Ils ont participé à votre attachement à l’Église ? Déposez votre témoignage.
Les témoignages, accompagnés de votre prénom, seront publiés sur cette page.
Témoignages
Sur Jean XXIII
– En 1947 ou 1948, au Séminaire à Issy-les-Moulineaux, visite du nonce apostolique, Mgr Angelo Roncalli. Arrivée toute simple, il s’installe sur l’estrade un peu exiguë pour sa corpulence, il lance avec le sourire « ceci étant posé » et commence son intervention : « ma mère voulait un garçon alors elle a fait un vot et ce vot c’est moi »... Nous avions compris son humour avec le mot latin votum : vœu. Je ne me souviens pas de sa causerie mais je buvais ses paroles. Le 29 juin 1949, à Notre Dame de Paris c’est lui qui m’ordonne prêtre, le père Suhard étant mort au mois de mai. Je connaissais bien le cardinal et je retrouvais en Mgr Roncalli le même visage plein de sérénité de douceur – mes mains dans les siennes, je n’oublie pas son regard et son sourire, signe de son affection paternelle et fraternelle à la fois. Saint Jean XXIII, merci.
P. Jean-Marie
– Scolarisée à Notre-Dame de Sion (6e), Mgr Roncalli, alors nonce apostolique, a accepté de visiter notre institution. Je me souviens parfaitement de son passage. Plus de 350 élèves en uniforme marin, cols et gants blancs ont acclamé l’évêque dans la grande salle de la communauté habillée pour l’occasion de hautes plantes vertes. J’ai un souvenir précis de cet homme jovial et souriant, se disant heureux au milieu de si belles Parisiennes... Fou rire du prélat et des élèves. L’une d’entre nous lui récite un compliment : « Mesdemoiselles, pour vous remercier, je vais vous parler de la prière : imaginez-vous, mes amies, que mes parents mariés très jeunes, se désolaient de ne pas avoir d’enfants alors. Ils ont prié, beaucoup prié, tellement prié que je suis “vô... nu”, puis mes frères et sœurs. » Ceci avec ce terrible accent italien, rocailleux et chantant. La salle a explosé de rire ! Quatre d’entre nous se sont avancés lui demandant la bénédiction pour tout le collège, demande accompagnée d’une majestueuse révérence approuvée de la tête : « béné, béné ». Puis il s’est levé, son secrétaire l’attendait, de la main, il nous fit des adieux simples et touchants : « Ah ! peut-être les bonnes religieuses de cette maison pourraient remplacer les cours par une récréation aujourd’hui seulement... ». Un nonce apostolique, c’est vraiment agréable et joyeux à recevoir ! ... un souvenir de près de 75 ans !
Simonne
– Pour moi, il a été le Pape le plus extraordinaire du XXe siècle et, peut-être même, de toute l’histoire de la Papauté ! Il a fait sortir l’Église catholique du Moyen-Âge et l’a ouverte - enfin ! - aux autres Églises, dans un esprit de fraternité dans le Christ, d’ouverture de cœur et d’esprit, de simplicité intelligente, sans prétention, sans recherche du spectaculaire, imprégné d’une Foi rayonnante. Je suis très heureuse qu’il soit enfin saint “officiellement”, car, pour moi, il l’est depuis bien longtemps !
Linda
– Mon premier contact avec ce pape fut lors d’une émission sur sa mort et sur le Concile Vatican II à la télévision. Ce fut la première fois que j’entendais nommer un pape comme le « pape des pauvres ». (...) J’ai découvert dans ma paroisse la doctrine sociale de l’Église lors de nos rencontre sur les 50 ans du Concile Vatican II. (...) Cela m’a fait découvrir un autre visage de l’Église. Encore une fois notre histoire personnelle, lorsqu’on veut bien prendre le temps de l’interroger, me fait découvrir qu’on n’est pas chrétien seulement dans la prière mais aussi dans l’action. Merci à tous ces témoins de foi qui ont su veiller pour transmettre. Pour moi, chaque pape reçoit la mission d’être un témoin vivant de son temps. Chacun est unique au yeux de Dieu.
Michelle
– J’avais 30 ans lorsque j’ai commencé à lire le Journal de l’âme de Jean XXIII. J’ai été mise en face de la simple sainteté d’un homme qui de son adolescence à sa mort répétait sans faiblir les mêmes exigences quotidiennes. Une telle constance dans la recherche du bien spirituel, et la recherche conjointe du bien de l’autre a marqué ma vie, au point que je dis souvent : "Mon père spirituel, c’est Jean XXIII". Aujourd’hui, j’ai 60 ans et, dans la joie ou les difficultés, je l’interroge à travers son journal et les réponses que j’y trouve m’aident profondément par leur bon sens et leur simplicité d’application. Il me ramène toujours à l’essentiel et l’essentiel, c’est le Christ aimé et servi tel que l’Écriture nous le dit.
Bénédicte, 60 ans
À sa mort
– Très Saint-Père, je suis une petite file de France, bien malheureuse parce que vous êtes malade. Je prie chaque matin pour vous, afin que le Bon Dieu vous laisse encore sur terre, car on a trop besoin de vous. Je continuerai à bine prier pour vous le bon Dieu, et vous envoie toute mon affection de petite fille respectueuse
Une petite fille.
– Si vous n’êtes plus là, que ceux qui vous entourent soient éclairés par l’Esprit-Saint de Dieu, afin que votre successeur qu’ils désigneront continue dans la voie lumineuse que vous avez suivie. Amen.
Un musulman noir d’Afrique
Sur Jean-Paul II
– Ce saint était la bonté faite homme ! J’attendais sa canonisation.
Hubert
– Le pape de la miséricorde, le pape du mystère lumineux du chapelet.
Michelle
– Grands Moments autour de notre Pape Jean-Paul II, lors de rassemblements à Reims, Lyon et aux JMJ à Paris en 1997. J’ai été touché par l’amour si immense de notre Père au travers les paroles de Jean-Paul II qui nous transmettait joie, force et espérance ! « Bâtissez la civilisation de l’amour » ; « N’ayez pas peur ».
Laurence
– Lorsque Jean Paul II est décédé j’étais bien jeune (12 ans) pourtant je me souviens. Mes parents étaient sortis quand à la télévision une page spéciale a annoncé que le Pape nous avait quitté. J’ai rappelé mes parents, je pleurais, j’étais triste, consciente que l’Église perdait un très grand pasteur. Pour moi j’étais triste comme si j’avais perdu un sage grand-père que je trouvais fort humble voyant en lui un vieux monsieur qui était là pour représenter Jésus et que pour cela il pourrait « laisser venir à lui les petits enfants ». Parce que c’était mon passage préféré de l’Évangile et que je voulais aller le voir. Depuis j’ai eu le bonheur de voir le Pape Benoît XVI et le Pape François. Saint Jean-Paul II protégez-nous.
Anaïs, 23 ans
– Il faut rendre grâce d’avoir vécu à l’époque de ce grand pape, d’avoir pu le connaître, le voir, l’écouter en direct. Nous avons, dès le début, senti combien il était brûlant d’amour et de charité, combien, par moment, nous avions l’impression d’être en présence du Christ lui-même. Dans un monde sens dessus-dessous, c’est grand d’avoir un tel pasteur qui - par son charisme - a su ramener tant de brebis égarées, mobiliser tant de jeunes en créant les magnifiques JMJ. Il avait quelque chose de surnaturel, tout en étant très proche de chacun. Avant même que l’on pense à sa canonisation, nous en avions tous fait un saint. Merci Mon Dieu pour le Pape JP II.
Noni
– Participer aux JMJ à Paris en 1997 et à Rome 2000 et l’entendre fut pour moi une force dans mon itinéraire.
Robert, 37 ans
– Pape des Jeunes, Pape de la Paix, Pape de la Réconciliation. Il a demandé pardon à tous les peuples, victimes des violences de l’Église, merci Jean-Paul II.
Lys-Sina, 53 ans
– Jean-Paul II est pour moi un véritable père dans la foi. Lui faisant une grande confiance, je donnais crédit à ses paroles qui me touchaient et répondaient à mes interrogations profondes. Quand l’encyclique Foi et Raison est sortie, j’ai eu l’impression qu’elle avait été écrite spécialement pour moi ! J’ai souvenir de deux paroles que j’ai accueillies comme m’étant personnellement adressées, par l’intermédiaire de Jean-Paul II. Je me les rappelle souvent et elles stimulent ma responsabilité de baptisée.
Florence
– Jean-Paul II a marqué ma foi et mon espérance, sa parole lumineuse est encore présente après avoir participé à 3 JMJ.Quelle chance que d’être parmi la génération Jean-Paul II ! Merci pour les grâces reçues par son intercession, familiales et aussi personnelles. A 3 reprises, Jean-Paul II m’a aidée à sortir de dépression. Deo Gratias.
Marie-Claire, 47 ans
– Par son charisme, il a participé à me rendre une partie de la foi que j’avais perdu depuis plusieurs année. Il m’a remis en mémoire les valeurs de la chrétienté. Et encore maintenant, il est mon guide dans les situations difficiles de la vie courante.
Françoise
– Jean-Paul II est une perle de connaissance et d’Amour de Dieu. Témoin de la foi et de la Charité de façon rigoureuse et parfaite. Oui, un véritable affamé de Dieu.
Emmanuelle
– Pour moi je pense que je comprends ce qu’est la vie aujourd’hui grâce à lui. Ma foi a augmenté : lorsque je parle de Dieu, je n’ai aucune crainte. Si je peux affirmer aujourd’hui être chrétien, c’est grâce à lui. Je vis maintenant pleinement avec Dieu et je pense que beaucoup comme moi le seront bientôt. Deo Gratias Joannes Paulus II.
Jean-Michel, 34 ans
– Jean-Paul II a marqué ma Foi et mon Espérance, sa parole lumineuse est encore présente après avoir participé à 3 JMJ.Quelle chance que d’ être parmi la génération Jean-Paul II ! Merci pour les grâces reçues par son intercession, familiales et aussi personnelles.A 3 reprises, Jean-Paul II m’a aidée à sortir de dépression. Deo Gratias.
Marie-Claire, 47 ans
– Le Pape Jean Paul II, fut le Pape qui a appelé les jeunes a ne pas avoir peur de s’engager, de se former de prendre leur vie en main et d’avoir confiance. il les a invités a appeler et à former d’autres jeunes : " la pastorale des jeunes par les jeunes". Il est le Pape de la réconciliation œcuménique et interreligieux et même plus. (...) Il est vrai que même le moment où tout cela s’est produit était propice pour effectuer un travail inter-générations : les 2000 ans du christianisme, le lien entre son histoire personnelle, l’histoire de l’Église et l’histoire du monde. Il est vrai que pour rentrer dans ce millénaire nous avons vécu 4 années préparatoires : l’année de la Sainte Vierge, celle du Père, celle du Fils et celle de l’Esprit Saint. De cette période est ne mon retour a la foi mon engagement a l’Église.
Michelle