Ouverture de la première session du Synode sur la famille
Allocution du Pape François et intervention du cardinal André Vingt-Trois lors de l’ouverture de la première Congrégation générale le 6 octobre 2014.
Allocution du pape François
Extrait.
Je vous remercie aussi, chers cardinaux, patriarches, évêques, prêtres, religieux et religieuses, hommes et femmes laïcs pour votre présence et votre participation qui enrichit les travaux et l’esprit de collégialité et de synodalité pour le bien de l’Église et des familles ! Cet esprit de synodalité, j’ai aussi voulu qu’il soit dans l’élection du rapporteur, du secrétaire général et des présidents délégués. Les deux premiers ont été directement élus par le conseil post-synodal, élu lui-même par les participants au dernier synode. En revanche, les présidents délégués devant être élus par le pape, j’ai demandé à ce même conseil post-synodal de proposer des noms et j’ai nommé ceux que le Conseil m’a proposés.
Vous apportez la voix des Églises particulières, rassemblées au niveau d’Églises locales à travers les conférences épiscopales. L’Église universelle et les Églises particulières sont d’institution divine ; les Églises locales entendues dans ce sens sont d’institution humaine. Cette voix, vous l’apporterez en synodalité. C’est une grande responsabilité : apporter les réalités et les problématiques des Églises, pour les aider à cheminer sur cette voie qu’est l’Évangile de la famille.
– Lire la traduction de l’Allocution du Pape François sur le site zenit.org.
– Lire la salutation du cardinal André Vingt-Trois.
Témoignage de Romano et Mavis Pirola – 6 octobre 2014
Il y a cinquante-sept ans, en regardant dans une pièce, j’ai vu une belle jeune femme. Nous avons appris à nous connaître avec le temps et nous avons franchi l’immense pas de nous engager l’un envers l’autre dans le mariage. Nous avons rapidement découvert que notre nouvelle vie ensemble était extrêmement complexe. Comme dans toutes les autres vies de couples mariés, nous avons vécu ensemble des temps merveilleux et aussi des moments de colère, de frustration et de pleurs ainsi que la crainte tenace que notre mariage ne soit un échec. Et pourtant, nous sommes là, mariés depuis cinquante-cinq ans et toujours amoureux. C’est certainement un mystère.
L’attraction que nous avons éprouvée au début et la force qui nous a continuellement unis entre nous était d’abord conjugale. Les petites choses que nous faisions l’un pour l’autre, les appels téléphoniques et les messages d’amour, la façon dont nous planifions notre journée en fonction de l’autre et ce que nous avons partagé, tout cela était l’expression extérieure de notre désir d’intimité entre nous.