Salve, Regína
Le “Salve, Regína” est la plus célèbre des antiennes adressées à Marie.
Salve, Regína, Máter misericórdiæ
Víta, dulcédo, et spes nóstra, sálve.
Ad te clamámus, éxules, fílii Hévæ.
Ad te suspirámus, geméntes et flentes
in hac lacrimárum válle.
Eia ergo, Advocáta nóstra,
íllos túos misericórdes óculos
ad nos convérte.
Et Jésum, benedíctum frúctum véntris túi,
nóbis post hoc exsílium osténde.
O clémens, O pía, O dúlcis Vírgo María.
Salut, reine, mère de la miséricorde.
Vie, douceur, espérance des hommes salut !
Enfants d’Ève, nous crions vers toi dans notre exil.
Vers toi, nous soupirons parmi les cris et les pleurs
de cette vallée de larmes
Ô toi, notre avocate,
tourne vers nous
ton regard plein de bonté.
Et montre-nous Jésus le fruit béni de tes entrailles,
à l’issue de cet exil.
Ô clémente ! Ô bonne ! Ô douce Vierge Marie.
Le “Salve, Regína” est la plus célèbre des antiennes adressées à Marie. Elle est reine bien sûr, mais l’auteur Adhémar de Monteil, évêque du Puy, au XIe siècle, l’appelle aussitôt mère de miséricorde et ses yeux miséricordieux sont tournés vers nous. Au XIIe siècle, saint Bernard, le célèbre dévot de Notre Dame, y a ajouté les trois dernières invocations pleines de tendresse.
Source : eglise.catholique.fr
Méditer avec saint Jean-Paul II
« Marie est donc celle qui connaît le plus à fond le mystère de la miséricorde divine. Elle en sait le prix, et sait combien il est grand. En ce sens, nous l’appelons aussi Mère de la miséricorde : Notre-Dame de miséricorde, ou Mère de la divine miséricorde ; en chacun de ces titres, il y a une signification théologique profonde, parce qu’ils expriment la préparation particulière de son âme, de toute sa personne, qui la rend capable de découvrir, d’abord à travers les événements complexes d’Israël puis à travers ceux qui concernent tout homme et toute l’humanité, cette miséricorde à laquelle tous participent « de génération en génération » 105, selon l’éternel dessein de la Très Sainte Trinité. »