Textes du magistère romain
Sélection du Service national de la pastorale liturgique et sacramentelle.
Constitution sur la Sainte Liturgie Sacrosanctum Concilium
Pape Paul VI, le 4 décembre 1963
« En effet, la liturgie, par laquelle, surtout dans le divin sacrifice de l’Eucharistie, "s’exerce l’œuvre de notre rédemption" (1), contribue au plus haut point à ce que les fidèles, par leur vie, expriment et manifestent aux autres le mystère du Christ et la nature authentique de la véritable Église. Car il appartient en propre à celle-ci d’être à la fois humaine et divine, visible et riche de réalités invisibles, fervente dans l’action et occupée à la contemplation, présente dans le monde et pourtant étrangère. Mais de telle sorte qu’en elle ce qui est humain est ordonné et soumis au divin ; ce qui est visible, à l’invisible ; ce qui relève de l’action, à la contemplation ; et ce qui est présent, à la cité future que nous recherchons »
– Lire le texte en français de la Constitution sur la Sainte liturgie
Exhortation apostolique Verbum Domini
Sur la parole de Dieu dans la vie et dans la mission de l’Église
Pape Benoît XVI, 30 septembre 2010
« La parole du seigneur demeure pour toujours. Or cette Parole, c’est l’Évangile qui vous a été annoncé » (1 P 1, 25 ; cf. Is 40, 8). Avec cette expression de la première Lettre de saint Pierre, qui reprend les paroles du prophète Isaïe, nous sommes placés face au Mystère de Dieu qui se communique lui-même par le don de sa Parole. Cette Parole, qui demeure pour toujours, est entrée dans le temps. Dieu a prononcé sa Parole éternelle de façon humaine ; son Verbe « s’est fait chair » (Jn 1, 14). C’est cela la Bonne Nouvelle. C’est l’annonce qui traverse les siècles, pour arriver jusqu’à nous aujourd’hui. »
Lettre apostolique Summorum pontificum en forme de Motu proprio
Sur l’usage de la Liturgie romaine antérieure à la réforme de 1970
Pape Benoît XVI, 25 juillet 2007
« Depuis des temps immémoriaux et aussi à l’avenir, le principe à observer est que "chaque Église particulière doit être en accord avec l’Église universelle, non seulement quant à la doctrine de la foi et aux signes sacramentels, mais aussi quant aux usages reçus universellement de la tradition apostolique ininterrompue, qui sont à observer non seulement pour éviter des erreurs, mais pour transmettre l’intégrité de la foi, parce que la lex orandi de l’Église correspond à sa lex credendi" »
Lettre circulaire sur la signification rituelle du don de la paix pendant la messe
Congrégation pour le culte divin et la discipline ds sacrements, 8 juin 2014
« Dans les débats durant le Synode des Évêques sur l’Eucharistie (2005, propositio 23) on avait posé la question sur l’opportunité ou non du signe de la paix dans la forme et à l’endroit où il se trouve actuellement dans l’Ordinaire de la Messe. Le pape Benoît XVI, pour sa part, dans l’exhortation post-synodale Sacramentum caritatis (22 février 2007) 49 (note 150) invitait les congrégations compétentes à étudier la question. (...) »