Nostra Ætate
La déclaration Nostra Aetate (1965) ou « A notre époque » du concile Vatican II traite du rapport entre l’Église et les religions non chrétiennes.
En voici un extrait qui concerne le judaïsme : « L’Eglise ne peut oublier qu’elle a reçu la révélation de l’Ancien Testament par ce peuple avec lequel Dieu, dans sa miséricorde indicible, a daigné conclure l’antique Alliance, et qu’elle se nourrit de la racine de l’olivier franc sur lequel ont été greffés les rameaux de l’olivier sauvage que sont les gentils. L’Église croit, en effet, que le Christ, notre paix, a réconcilié les juifs et les gentils par sa croix et en lui-même, des deux, a fait un seul. » (paragraphe 4)