Acte de donner à plus nécessiteux que soi.
Dans l’Ancien Testament, l’aumône est régie par des lois. Le Nouveau Testament lui donne une dimension nouvelle : c’est l’amour des autres et non pas l’obéissance à la Loi qui doit la motiver.
Pendant les 40 jours du Carême, du mercredi des Cendres au dimanche de Pâques, les catholiques du monde entier se préparent à commémorer la mort et la Résurrection du Christ. Ils sont invités à changer de vie, à se “convertir”, au sens littéral du terme, c’est-à-dire à se tourner vers Dieu et vers autrui, en pratiquant la prière, le partage et le jeûne.
Le Carême commence le mercredi des cendres et se termine avec la Semaine sainte et la fête de Pâques.
Symboliquement, se couvrir de cendres, c’est reconnaître sa faiblesse, manifester son regret du péché et signifier son espérance dans la miséricorde de Dieu. Parce qu’il est tourné vers Pâques, le Carême est vécu sous le signe de l’espérance, c’est-à-dire de la confiance en Dieu, et donc de la joie.
Le terme “carême” vient du mot latin “quadragesima”, qui signifie quarante, chiffre biblique symbolique qui exprime une totalité temporelle, un temps achevé. On trouve par exemple :
– les quarante jours du déluge (Genèse 7, 4.12.17),
– les quarante jours de Moïse sur le mont Horeb (Exode 24, 18),
– les quarante années du peuple élu dans le désert (Nombres 32, 13),
– la marche de quarante jours d’Élie vers le mont Horeb (1 Rois 19, 8),
– les quarante jours du Christ au désert (Matthieu 4, 2 ; Marc 1, 13 ; Luc 4,2).
Acte de donner à plus nécessiteux que soi.
Dans l’Ancien Testament, l’aumône est régie par des lois. Le Nouveau Testament lui donne une dimension nouvelle : c’est l’amour des autres et non pas l’obéissance à la Loi qui doit la motiver.
“Conversion” vient du latin “convertere” qui signifie tourner, changer.
C’est ouvrir son cœur et son intelligence à Dieu et avec sa grâce (son aide), réaliser de véritables changements dans son existence en se détournant du péché en étant de plus en plus fidèle à l’Evangile. La conversion est le signe de l’accueil de la foi. Elle rapproche du Christ, source de la vie éternelle.
La résurrection est le centre de la foi et de l’espérance chrétiennes depuis que le Christ est lui-même ressuscité.
Ce n’est pas un « retour à la vie d’avant », mais une véritable victoire sur la mort par une transformation de la Vie. C’est une action divine puisque Dieu seul est maître de la vie.
Le Salut est la libération définitive du mal, du péché et de la mort pour une communion complète avec Dieu.
Les chrétiens orientaux parlent plus volontiers de « divinisation » de l’Homme par Dieu. Il s’agit au fond de la même réalité : en Jésus, Dieu nous sauve de tout ce qui nos coupe de Lui (péché). L’acte de salut par excellence est la mort et la résurrection du Christ, le Sauveur. Il s’accomplit sur la croix par le don total que Jésus fait de lui-même, à son Père et à toute l’humanité.