Jean-Paul II dans le cœur des Parisiens, déposez votre témoignage
Jean-Paul II nous a marqué par son attachement au Christ, sa foi, son témoignage de vie. Avec sa béatification, il devient une figure de foi pour les générations actuelles et à venir. Il vous a aidé à grandir dans la foi ? Il a participé à votre attachement à l’Église ? Déposez votre témoignage.
Les témoignages, accompagnés de votre prénom, seront publiés sur cette page. Une sélection sera publiée dans Paris Notre-Dame.
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Témoignages de pèlerins
– J’apprends à connaître Jean-Paul II tardivement, plutôt même après sa mort - malgré ma participation aux JMJ de Rome en 2000. Lire ses homélies, voir ses photos souriant, en paix, d’une grande confiance, réécouter certains de ses discours me font toucher à quelqu’un qui voulait vivre avec Jésus comme compagnon. Je pense en particulier à son discours lors de sa visite à la basilique du Sacré-Cœur en 1987 sur le cœur sacré de Jésus et l’Eucharistie me fait grandir dans ma faible foi.
Sylvain, 28 ans
– Je retiens depuis longtemps de Jean-Paul II son attachement profond à la prière. Cette image du “bloc de prière” m’a marqué depuis des années et je l’ai ré-entendu ce week-end. Je garde aussi en tête cette image de ce “sportif de Dieu”, qui a donné toute son énergie, toute sa force, toute sa vigueur au service de l’Église, de son troupeau… et jusqu’au soir de sa vie où il donna alors toute sa faiblesse. Ce week-end, [de sa béatification,] une action de grâce est montée de la terre vers le ciel !
Agnès, 30 ans
– Jean-Paul II m’a appelé/interpelé à 17 ans par la parole “n’ayez pas peur” et par les jeunes qui étaient venus “faire signe” et “faire corps”. J’étais venu sans l’avoir vraiment choisi ; la vie en paroisse, les rencontres ont fait germé en moi une foi d’adulte, réfléchie, choisie. Aujourd’hui, avec Amélie, nous nous appuyons sur le message et la théologie de Jean-Paul II. Sa vie, et particulièrement sa fin de vie - que je n’ai pas compris tout de suite - sont pour moi un chemin de vérité et d’humanité, un exemple, un modèle.
Paul, 30 ans
– Jean-Paul II est à l’origine de ma conversion. Pour moi, tout a commencé le 2 avril 2005. L’annonce de sa mort m’a guidé vers Notre-Dame de Paris où une messe était célébrée en son honneur. Ensuite, j’ai lu plusieurs biographies. Le personnage m’a paru passionnant. J’ai ensuite lu certains de ses livres dont “Entrez dans l’espérance” et me suis amusée à compter le nombre de fois où il était écrit “Jésus-Christ” sur une page. J’ai ensuite multiplié ce nombre par le nombre total de pages et me suis dit : “Pour que le nom de Jésus-Christ soit écrit plus de 2 000 fois, c’est qu’il doit y avoir quelque chose”. Peu à peu, je me suis intéressé à Celui dont il parlait tant, en découvrant l’Évangile, en le lisant, puis ensuite la Bible entière… Des rencontres de jeunes chrétiens m’ont ensuite propulsé sur le chemin tant ils vivaient leur foi… Jean-Paul II est devenu mon père spirituel du ciel. Ce week-end [à Rome] était formidable.
Sophie, 37 ans
– J’ai aimé venir place Saint-Pierre et écouter la vie de Jean-Paul II. J’ai aimé la messe à Saint-Jean de Latran ! J’ai été heureuse de venir avec ma famille.
Jeanne, 7 ans
– Mon attachement à l’Église passe en partie par sa personne, son humour, son intelligence, sa proximité, son message saint plein d’espérance, son côté incarné dans son temps, témoin vivant d’une foi active, persévérante, responsable, libre, aimante, vraie. J’ai confiance en cet homme et dans son message. Je suis fière d’appartenir à l’Église, au corps du Christ. Sa foi mariale, tout à Jésus par Marie, anime ma foi et mon appartenance à Jésus-Christ.
Ce week-end [à Rome], j’ai été touché par l’unité profonde qui unit Benoît XVI et Jean-Paul II. Je suis marqué par la joie qui transparait sur le visage de Benoît XVI. Il vit paisiblement du Christ. Lui aussi a traversé l’histoire de ce siècle avec intelligence et engagement. Ce week-end me permet de renouveler, en Église et personnellement, dans mon cœur et dans mon corps - 40h de train et une nuit à piétiner à la belle étoile - mon engagement libre et responsable, à la suite du Christ pour continuer à construire cette civilisation de l’Amour là où je suis.
Kristell, 42 ans
– Jean-Paul II, c’est le pape de ma jeunesse, celui qui m’a inspiré de façon consciente ou inconsciente pendant de nombreuses années. Un ami m’avait proposé de partir assister à son enterrement, j’avais refusé à l’époque, effrayé par ce long trajet en car pour aller à Rome ! Je suis très heureux aujourd’hui d’avoir été présent à sa béatification, et d’avoir vu Rome dans ce contexte, avec tant de pèlerins.
Florent, 26 ans
– C’est tout naturellement en tant que polonais d’origine que je me suis attaché à lui. J’ai grandi avec l’image d’un pape dynamique, entreprenant, jovial et proche des hommes. Vivre sa foi de catholique avec un pape comme celui-là quand on est jeune donne envie de grandir encore plus. Tous ses voyages apostoliques réalisés, tous ses écrits, ses interventions m’ont aidé à comprendre ce qu’est être chrétien : ne pas avoir peur, être confiant en Dieu, ne jamais se laisser décourager par les difficultés. Tous ces problèmes, on les rencontre quand on est jeune, étudiant et jeune actif. Dieu est quelqu’un sur qui on peut se reposer et se confier. C’est pour cela que je suis venu [à Rome] pour rendre hommage à Jean-Paul II. Pour tout ce qu’il a accompli pour les chrétiens, pour ce qu’il m’a apporté… c’est un grand frère.
Pierre, 24 ans
– Jean-Paul II a contribué à ma foi grâce à sa très grande fidélité à l’enseignement de l’Église et à ses enseignements mettant en premier plan le rôle de la Très Sainte Vierge pour nous. Le lien mystérieux entre Notre-Dame de Fatima et le Bienheureux Jean-Paul II m’ont ouvert les yeux sur l’importance de la providence divine pour nous - et donc sur l’amour que le Christ a pour chacune de nos vies. Merci Seigneur !!!
J’ai été très touché par la jubilation de ce week-end, dans le train et à Rome. Comment ne pas voir la présence et la beauté de Dieu à travers ces très beaux sourires place Saint-Pierre ?
Benoît, 28 ans
– Jean-Paul II, je savais que c’était le Pape mais je ne m’y intéressais pas auparavant. Sa béatification a été l’occasion de faire mon premier pèlerinage, de mieux le connaître et de comprendre l’enthousiasme de tous ces gens qui étaient là pour lui, ce week-end.
[Ce week-end,] j’ai été marqué par les 23h de train - la terre a quasiment eu le temps de faire le tour du soleil :1/365 ! - et par la joie, tout simplement.
Nicolas, 30 ans
– Jean-Paul II, pour moi, c’était la preuve que l’Église n’était pas quelque chose de dépassé, et qu’elle faisait vraiment partie de son temps. Le fait que le Pape puisse s’intéresser à tous les problèmes actuels de la société montre que la foi peut apporter des réponses à grande échelle : la doctrine sociale par exemple. La foi peut mettre un ordre dans le quotidien.
J’ai été marqué [ce week-end] par le très beau regard de ma voisine espagnole place Saint-Pierre.
Matthieu, 20 ans
– J’avais dix ans lorsque Jean-Paul II est retourné vers le Père : son charisme de grand voyageur de la Bonne Nouvelle m’a beaucoup marquée ! Sa maladie m’a montré le grand courage que la foi lui a donné face à la mort, et m’a surtout fait réaliser combien l’Incarnation était quelque chose qui assume nos pauvretés - excepté le péché bien sûr.
J’ai beaucoup été impressionnée par les témoignages d’amour venant du monde entier, ce week-end.
Jeanne, 16 ans
– Jean-Paul II a participé à mon attachement à l’Église par son ministère de pape dans l’Église et par son ouverture au monde. Je l’ai vu à Sainte-Anne d’Auray dans sa papa-mobile blindée. J’ai été impressionné par le pardon qu’il a su donner à celui qui l’avait blessé.
[Ce week-end à Rome,] j’ai été marqué par le nombre de personnes, en particulier les Polonais, qui sont venus témoigner de leur foi malgré les difficultés de trajet et le confort sur place.
Félix, 25 ans
– L’engagement de Jean-Paul II à répandre dans les cœurs l’amour du Christ et la vérité s’est traduit concrètement par la chute des régimes communistes basés sur le mensonge. Il nous a invité à promouvoir cette vérité dans nos engagements en mettant en œuvre concrètement la doctrine sociale de l’Église, et en particulier par une société plus accueillante et respectueuse de la vie - respectant et facilitant l’épanouissement de la famille, cellule de base de la société et Église domestique.
J’ai été marqué par la diversité des hommes et des femmes rassemblés pour cette béatification [à Rome], par le climat joyeux et familial de la veillée de prière, mais aussi par les défauts d’organisation au niveau de la sécurité le dimanche matin et par les risques encourus par une densité de foule à la limite du possible !
Régis, 53 ans
– J’ai eu la chance de voir Jean-Paul II lors de son passage à Lourdes en 2004, quelques mois avant sa mort. J’ai été frappé par sa douceur, son humilité, son regard aimant, malade parmi les malades. Il est pour moi une preuve vivante de la présence de Dieu avec nous. En Jean-Paul II, il nous a envoyé un témoin visible de son Amour.
Lors de ce week-end [à Rome pour sa béatification], j’ai été particulièrement marqué et émue par la découverte du tableau de Jean-Paul II, à la fin du rite de béatification, et par la joie de la foule qui acclamait un pape qu’elle avait “adoré”, sans oublier d’acclamer aussi son successeur Benoît XVI et de lui manifester soutien et obéissance.
Isabelle, 23 ans
Témoignages de Parisiens
– J’ai dû emmener les enfants de ma patronne voir le pape ; Je précise que je suis musulmane, j’avais 57 ans, et ce n’était pas prévu, de plus j’avais du travail à faire.
Mais quand j’ai vu Jean Paul II, j’ai été scotchée, mes jambes ne bougeaient plus, je ne sais pas pourquoi, j’étais attirée, émerveillée… il y avait une aura.
Dès qu’il a commencé la bénédiction et a ouvert les bras, j’ai senti quelque chose comme une lumière qui m’a envahie, une onde, au plus profond de moi, physiquement et intérieurement… comme si, lui-même, était entré en moi….. et s’il n’y avait pas eu les barrières et la Sécurité, j’aurais foncé pour qu’il me bénisse de tout près, et mieux voir son visage… j’étais attirée sans pouvoir bouger.
Et je me suis dit, s’il me dit de me faire baptiser, je l’aurais fait tout de suite… Et j’ai pensé, c’est un saint !
Jamais ce visage, cette aura, ne m’a quittée.
Saadia, 71 ans
– Ne m’intéressant plus beaucoup à l’Église durant ces années, je n’ai pas bien connu Jean-Paul II pendant son pontificat. Revenu à celle-ci il y a 2 ans, j’ai appris à connaître notre Saint Père tardivement et au travers du pontificat de Benoît XVI. Aller à sa béatification était important pour moi afin de lui rendre hommage, mais aussi pour comprendre pleinement l’œuvre de ce pape qui fit tant de grandes choses pour les chrétiens et les non-chrétiens. C’est un modèle et un exemple à suivre. Vive Jean-Paul II !
Antoine, 22 ans
– Au Parc des Princes en 1980 : une bouffée d’air pur ! Il passait par dessus toute la hiérarchie de l’Église de France pour nous rejoindre, nous les jeunes, directement ! Nous nous sommes sentis délivrés, compris ! Plus il était exigeant avec nous plus nous l’aimions ! Ah ces Alléluia ! Jamais je ne les oublierai, ni comment il a sauté par dessus l’énorme tas de cartes postales amassées là devant lui comme pour nous dire : “Voyez, je saute au-dessus de toutes ces conventions, de tout cet appareil d’Église, pour vous rejoindre ! Je sais que vous rêvez de sainteté, de grandeur et de pureté ! votre rêve est légitime et respectable ! vous pouvez être saints ! et même vous le devez ! Venez à ma suite ! ”
Ah on n’aurait jamais voulu que tu repartes Jean-Paul II ! Reste avec nous du haut du ciel, aide-nous !
Sophie
– “Il était là, parmi nous,
nous recouvrant de sa calotte
au centre de cette tour lanterne
Il m’a remplie le cœur à en déborder d’allégresse et d’amour.
Les bras levé au ciel pour nous obtenir
des grâces pour avoir tant servi le très haut
par ses offrandes et son action de grâce.
Mes yeux portés sur le cierge,
la tour lanterne de notre cathédrale
remplie de lumière,
portait par les anges toute l’intimité
de ton regard, unissant l’assemblée
dans l’unité de ton amour
par l’intercession de ton bienheureux serviteur.
Oh, merci de ton sourire douce Vierge
qui compte chacun de tes enfants à tes pieds
comme protégé de l’amour maternel
près de ton sein, ton enfant, à qui tu offres
tous les regards du haut de ton ciel”
Marie-Laure, 42 ans
– Jean-Paul II, merci d’avoir été le bon Pasteur pour ses brebis… Voyez toute cette foule joyeuse de vous avoir connu, vu, écouté et aimé… Ce 1er mai 2011 nos cœurs vont être remplis d’amour et d’espérance en Jésus Christ le grand pasteur des âmes… du monde entier… Sainte Vierge Marie. Merci pour ce Pape du troisième millénaire Jean-Paul II. Ars, Lyon, Paray-le-Monial, Annec… Que j’aime revoir cette cassette de 1986 où tu es passé avec cette foi en Jésus Christ ; mon cœur vibre toujours de la revoir, tant d’émotions s’en ressentent… Merci Giovanni Paulo…
“Tes obsèques ont été le 8 avril
ma maman est partie au ciel le 8 avril
j’ai vénéré la couronne d’épines le 8 avril
que de signes qui me disent de me tourner vers la sainte Vierge Marie
la Mère de l’Église par Jésus Christ…
Jean-Paul II, ta foi m’a réveillée à la vie…”
Murielle, 46 ans
– En 1986 lors de la visite de Jean-Paul II à Lyon, j’avais alors 24 ans, j’avais désertée la foi que j’avais enfant... Invitée par ma mère à rejoindre les jeunes au stade de Gerland, j’ai été époustouflée par la joie qui émanait de cette journée ! Le soir, j’ai eu le vif désir de le revoir et je me rends le lendemain à Ars pour une nouvelle rencontre... c’est le début de ma conversion... plus tard, j’aurai de nouveau l’occasion de le rencontrer pour le jubilé de l’an 2000, puis à Lourdes en 2004... le joie était présente à chaque fois ! une jubilation qui traversait tous les cœurs sur son passage... Quelle joie cette béatification !
Anne, 49 ans
– Votre dévotion à la Très Sainte Vierge Marie tout au long de votre vie et votre amour de Dieu ainsi que votre don total jusqu’à vos derniers jours sont pour nous des exemples et vous avez changé nos cœurs. Vous êtes vraiment “bien heureux” d’être à côté de Celui, qui par son Esprit Saint, avait fait en sorte que vous soyez le digne successeur de Pierre à la tête de votre Église. Bienheureux Jean Paul II intercédez pour nous !
Marie-Christine, 64 ans
– Pour moi je pense que je comprends ce qu’est la vie aujourd’hui grâce à lui. Ma foi a augmenté : lorsque je parle de Dieu, je n’ai aucune crainte. Si je peux affirmer aujourd’hui être chrétien, c’est grâce à lui. Je vis maintenant pleinement avec Dieu et je pense que beaucoup comme moi le seront bientôt. Deo Gratias Joannes Paulus II.
Jean-Michel, 34 ans
– Merci Jean-Paul II pour les JMJ. Pour ton sourire, ta foi. Tes visites dans le monde, cette Évangélisation du troisième millénaires et les prières... Que tu sois un témoin de l’Église pour un monde d’Espérance...
Murielle, 46 ans
– A l’exemple de Jésus, Jean-Paul II a porté sa croix jusqu’au bout pour sauver des âmes. J’ai témoigné à Rome de ma conversion immédiate à sa mort.
Je suis retournée à l’église et j’ai communié le dimanche de la Miséricorde divine sans savoir qu’il avait institué cette fête de la Miséricorde sur la demande de Sœur Faustine ; c’était aussi mon anniversaire ! Je serai à Rome le premier mai, jour de la Miséricorde ! Jour de ma re-naissance car j’étais triste, je ne comprenais pas le sens de la vie... Aujourd’hui, je suis ressuscitée et je témoigne de son intercession.
Pascale
– Décembre 1989, j’ai l’immense joie, lors d’un pèlerinage à Rome avec des amis, de pouvoir assister à la messe célébrée par Jean-Paul II dans sa chapelle privée. Je n’oublierai jamais l’image de ce grand pape agenouillé sur son prie-Dieu avant le début de la messe. On le sentait si profondément en prière, que nous n’osions entrer. Une énorme force, agenouillée devant le Seigneur. Une grâce supplémentaire : la messe fut célébrée en français. Inoubliable...
Laure
– J’étais au Bourget, sous la pluie battante à écouter les “reproches” de Jean-Paul II à la France, fille aînée de l’Église ! Depuis ce jour, j’ai eu un vrai choc et j’ai trouvé un guide qui m’a encouragé, comme si notre relation était personnelle. Et puis le conseil : "N’ayez pas peur" a été pour moi une source d’énergie décuplée et une aide constante dans mon action.
Merci bienheureux très Saint-Père. J’aurai toujours en mémoire votre
belle silhouette blanche dans votre papamobile, lors de l’imposante célébration à l’aéroport de Tours. Vous êtes tout près de moi, avec le Christ, dans mon coeur, comme un père et mon admiration pour votre personne et l’extraordinaire tâche accomplie est sans bornes.
Robert
– Que de chemin parcouru grâce à ce saint Homme qu’était le Pape Jean-Paul II. Il était profondément touché par l’existence de chacun dans son être intérieur, par la présence dans chacun de nous de Jésus notre Seigneur et notre Sauveur. Il le savait, profondément touché par la grâce de Dieu, il a apporté à notre Génération la Lumière, la Lumière qui guide nos pas ; une liberté voire un départ, oui, un Nouveau départ. Il nous demande "qu’as tu fait de la promesse de ton baptême" : c’est une preuve de compassion de vouloir aimer par dessus toute notre désespérance, de regarder plus loin et de nous demander d’écouter la parole de vie qui est Jésus.
Henri
– Dieu qui a agit par Jean-Paul II dans des périodes difficiles, en Pologne. Dieu a continué à agir à travers Jean-Paul II auprès des jeunes réunis dans de grandes manifestations. Il a vécu des conditions difficiles (crime subi, fin de vie douloureuse) qu’il a supporté avec amour et don de soi. Ce fut un pape remarquable, très actif pour conduire bien des hommes vers Dieu. Je rends grâce à Dieu pour l’avoir introduit dans nos vies et par lui nous avoir davantage rapprochés de notre Dieu.
Daniel
– J’allais très peu à l’église à l’époque, mais l’arrivée de cet homme successeur de Pierre, cet homme si grand, si fort, et pourtant plein de tendresse, d’humilité, de bonté, prenant des enfants dans ses bras, les soulevant de terre. Quel bonheur il respirait ! Ses voyages avec le contact direct avec tous ces gens, ces êtres de Dieu, il les aimait il nous aimait, cela se voyait, et toute la foi de l’Église se reflétait dans sa personne. On ne pouvait pas ne pas l’aimer. Un visage plein d’amour et de tendresse avec peu de paroles, mais souvent percutantes comme "N’ayez pas peur". Et depuis je n’ai plus peur. Car au fond de mon cœur, je me redis souvent ces 3 mots. Croyez-moi cela m’a fait avancer ! Ah ! il en a fait bouger des êtres et des cœurs, il a dû en susciter des vocations !
Anne-Marie
– Longtemps, très longtemps, Jean-Paul II a été mon lien principal à l’Église où j’étais une anonyme. Et c’était essentiel. Jean-Paul II et le cardinal Lustiger... Je suis très heureuse de sa béatification. Il va continuer à faire beaucoup de bien dans le monde entier.
Dominique
– J’avais de l’admiration pour la vie de Jean-Paul II dans l’Église, j’avais vécu aussi une part de JMJ à Paris, avec des jeunes de l’Essonne.
En 2005, partie vivre en province, j’étais enceinte de mon 4e enfant. Un frère portier d’une abbaye mayennaise (La Cotellerie) m’a donné une carte avec le portrait de Jean-Paul II et une prière, j’ai aussitôt, et pour la première fois senti mon bébé bouger ; j’étais très étonnée... et émue de la simultanéité de ces 2 faits. Je l’ai vécu comme un signe évident. Je n’ai jamais oublié cette joie... et mon petit garçon porte Karoll dans ses prénoms à l’état civil.
Plus tard, dans un groupe "scouts et guides de France", lors de plusieurs conseils de groupe il fallait trouver un nom pour la fusion des unités de guides et de scouts, après le regroupement en coéducation... parmi d’autres propositions, "groupe du Pays de Château-Gontier, Jean-Paul II" a finalement fait l’unanimité. Et c’est toujours un belle récolte dans le sillage de la vie apostolique de Jean-Paul II.
Elisabeth
– Je suis le frère Christophe de l’Abbaye bénédictine Saint Martin de Ligugé, de la Congrégation de Solesmes. Le Pape Jean Paul II est à l’origine de ma vocation monastique. J’étais grand clerc à Notre-Dame de Paris à l’époque et nous avons pu servir la messe de Béatification de Frédéric Ozanam. C’était au mois d’août 1997. Lors de la remise des chapelets alors que nous pouvions le saluer les uns après les autres, j’ai perçu, alors que nos regards se croisaient une lumière qui a bouleversé ma journée, ma vie. Je n’ai plus jamais été aussi heureux qu’à cet instant-là et j’ai décidé de tout quitter pour suivre le Christ ici à Ligugé. Cela a pris tout de même un an ; j’avais dans un premier temps souhaité intégrer les frères de la Charité à Paris mais il me manquait le silence du cloître... Cela fera bientôt 13 ans que je suis ici ; je dois avouer aussi que je remercie aussi Mgr Lustiger qui semblait très fier que des servants de la Cathédrale décident de suivre le Christ : "Prie beaucoup et travaille" m’a-t-il dit alors que je lui demandais un conseil avant de rentrer au monastère ; également à Mgr Guiberteau à qui j’avais confié ce choix atypique et enfin Mgr Rechain, Archiprêtre à l’époque et qui avait insisté pour que j’intègre l’équipe des Clercs de Notre-Dame... En ce jour de la Présentation du Seigneur, je rends grâce à Dieu et j’invite d’autres jeunes à faire le pas... on ne le regrette vraiment pas ! Paix à chacun en ce jour lumineux !
Frère Christophe
– Jean-Paul II est une perle de connaissance et d’Amour de Dieu. Témoin de la foi et de la Charité de façon rigoureuse et parfaite. Oui, un véritable affamé de Dieu.
Emmanuelle
– Jean-Paul II est pour moi un très grand Homme. C’est avec lui que je suis revenue vers le catholicisme pour finalement me convaincre de la présence de Dieu parmi nous. Je n’allais plus à la messe le dimanche et n’avais plus de connexions spirituelles : j’étais uniquement matérialiste et basée sur la performance de l’entreprise pour laquelle je travaillais.
Mais, ses appels, quand il est venu en France, était si puissant, que j’ai toujours tout lâché pour venir à sa rencontre. Pour l’apercevoir, l’entendre.
Je dois avoir un photo de lui dans sa papamobile lors d’une visite à Tours en 1996 .J’ai fait les JMJ de Paris avec une amie. Son "N’ayez pas peur" a sûrement guéri une partie de mes maladies, et m’a permis de m’ouvrir en regardant le monde autrement avec confiance.
En visite à Rome, son appel était encore présent, il m’a conduite jusqu’à son tombeau dont j’ignorais complètement l’existence. Là je suis restée comme éblouie. J’ai même pris une photo sans voir que c’était interdit. Je pense que cela doit être pareil pour des milliers de gens. Sa présence m’a impressionnée dans toutes les rencontres et l’Esprit-Saint était là.
Encore une fois, alors que je ne m’y attendais pas, je me suis trouvée à être très vite au courant de sa béatification et je me sens encore appelée pour être présente à Rome le 1er mai. C’est comme un profond désir intérieur, comme si mon esprit était conscient du bien qu’il pourrait y recevoir. Avec des amis nous sommes persuadés qu’il a permis la chute du Communisme. Il est le retour à la lumière, et une force. Tous mes remerciements infinis à cet homme. J’ai une photo de Jean-Paul II dans mon sac à main depuis plus de 10 ans. Et aujourd’hui, je suis catéchiste à Paris et je suis toujours dans l’espérance ; le Christ est mon guide et ma vie est sereine. Merci. Merci.
Laure
– Ô ma joie est immense de savoir que Jean-Paul II va être béatifié. Il est mon pape préféré et il m’a aidée dans ma conversion chrétienne. Il a su emmener l’Église dans une foi en Jésus-Christ hors du commun. Il est venu à Ars, et a su puiser une richesse des écrits de Jean-Marie Vianney. Il a mené les prêtres à un vrai et authentique amour du Seigneur dans les sacrements de l’Église. J’ai pu aller à Rome me recueillir sur sa tombe à la basilique Saint-Pierre et j’en suis revenue transformée spirituellement. Merci Jean-Paul II pour tout ce que tu as donné durant ta vie pour l’Église.
Murielle
– Quand Jean Paul II a été élu, je travaillais depuis peu à Paris. Je cherchais la foi, et des réponses pour un jeune qui entre dans la vie active, et se pose les questions qui concernent le rapport avec les filles et le mariage, l’argent et l’ambition, etc. Je n’avais à peu près que les réponses de mon catéchisme de la Confirmation faite à dix ans.
Alors que l’ Église ne me semblait avoir de courage qu’en Amérique latine par exemple, mais pas en France ni à Rome, voilà d’un coup que c’est toute l’Église qui m’est apparue courageuse et capable de laisser un sillon dans l’Histoire.
Avec des amis nous avons fait le pèlerinage en Pologne pour le premier voyage du Pape dans sa nation. La traversée de l’Allemagne de l’Est avec un visa de transit qui marquait l’horaire d’entrée et de sortie... mais surtout la découverte de la Pologne pavoisée le long de toutes les routes où Jean-Paul II ne serait jamais passé, sans aucune aide des autorités, un million de personnes à Chestokowa – nous n’aurions jamais imaginé cela possible – les gens à Cracovie qui nous disaient : ce soir la police ne peut rien nous faire nous sommes libres !...).
Je suis en Italie depuis 30 ans, franciscain et prêtre, et Jean Paul II m’a accompagné toute ma vie de formation et d’apostolat.
L’impact de son magistère a été immense. La première découverte a sans doute été la « Laborem Exercens ». Je pensais : un évêque, pire, un Pape : des gens qui ne sont pas mariés, qui ne travaillent pas, que peuvent-ils savoir de la vie ? Et voilà que je me sentais compris, éclairé sur ma vie de travail récente.
Comment résumer 27 ans de vie « ensemble », avec plus d’une rencontre à Rome surtout, mais aussi à Loreto, à Jérusalem... ?
Je connais des personnes qui, à Naples en 1990, sont sortis sur leur balcon par curiosité quand le Pape est passé dans leur rue et ont changé complètement de conception sur l’Église.
Une amie me confiait quand Jean-Paul II est mort : « je ne devrais pas le dire mais j’ai perdu mon père il y a 4 ans et il me manque, mais Jean-Paul II est plus mon Père et me manque plus profondément ».
Moi-même, avec des amis nous avons trouvé normal d’aller rendre lui hommage avant l’enterrement. Pour cela, faisant la queue avec tout le monde nous avons parcouru un km et demi en 14 heures. Cela nous a paru normal. Et le lendemain, lever tôt pour reprendre la route de Naples et arriver à l’heure au travail : fatigués mais reposés intérieurement, lever sans rébellion.
Voilà des bribes décousues d’une expérience immense de ce Pape.
Fr. François Sereno
– Par son charisme, il a participé à me rendre une partie de la foi que j’avais perdu depuis plusieurs année. Il m’a remis en mémoire les valeurs de la chrétienté. Et encore maintenant, il est mon guide dans les situations difficiles de la vie courante.
Françoise
– Le 16 octobre, c’est mon anniversaire. En 1978, le plus beau cadeau pour mes 21 ans ? Ce nouveau Pape ! Après, c’est la "génération JPII" à laquelle j’appartiens. Le moment le plus fort ? Les JMJ, à Paris (comme accompagnant, déjà moins "jeune"...).
L’homme le meilleur, le plus brillant, le plus saint... au service de l’Église et du monde : s’il y a besoin de signes de la Providence, en voilà un !
Merci à lui !
Jean-Michel
– Témoigner c’est rendre vivant nos deux mamies sont parties la même année en 2001, l’une c’était le 3 février 2001 et l’autre le 17 avril 2001. Comment oublier ?
Leur foi était très simple, croyante mais simplement...
Quand j’ai vu Jean-Paul II à la grotte de Lourdes, très diminué... j’ai compris enfin ce que voulait dire “n’ayez pas peur ! entrer dans l’espérance !”.
Cet espérance-là, elle est chevillé en nous. Ce fut un chemin de croix pour elles toutes deux, Germaine et Marthe, fin de vie douloureuse... Mais l’espérance ce n’est pas du dolorisme, c’est autre chose : c’est un fil tenu de la vie présente.
Anne-Marie
– "Cher jeune, n’oublies pas ta foi"
Voila ce qu’il a laissé dans mon cœur :)
Christophe