Bancs d’œuvre des églises parisiennes

Le banc d’œuvre était un siège orné muni d’un certain confort, dossier, velours, etc, situé en face de la chaire. Comme la chaire elle-même, les bancs d’oeuvre ne sont plus en usage depuis Vatican II.

Il était en général surmonté d’une croix qui faisait face au prédicateur. C’était la place réserve au Conseil de Fabrique, formé de laïques, les marguilliers. Ils avaient la charge de s’occuper des biens matériels de l’église, des ornements, du mobilier, et des sommes destinées à leur entretien. Certains étaient des personnages importants de la paroisse, d’autres étaient élus, d’autres bénévoles.

Avec la réforme liturgique de Vatican II et les progrès de la sonorisation, les chaires à prêcher ont perdu de leur utilité, et les bancs d’œuvre aussi.

Certaines paroisses parisiennes ont conservé les deux : La Trinité, Saint-Sulpice, Saint-Eustache, Saint-Eugène, etc.

D’autres ont fait des aménagements qui ont entraîné la disparition, ou la mise à l’écart du banc d’œuvre, comme Saint-Gervais, où on le trouve dans une chapelle près de l’entrée.

Trésors et objets de curiosité