Dossier : Le corps : Temple de l’Esprit
Paris Notre-Dame du 19 octobre 2022
Anniversaire : Paris, archidiocèse depuis 400 ans • Familya : Une maison pour les familles franciliennes
Décryptage : Paris, archidiocèse depuis 400 ans
Savez-vous pourquoi le roi saint Louis, rapportant depuis Constantinople la couronne d’épines à Paris, dut d’abord s’arrêter à la cathédrale St-Étienne de Sens (Yonne) pour y célébrer une messe ? Tout simplement parce que le diocèse de Paris était suffragant du diocèse de Sens. Nous sommes alors en août 1239, et il faudra attendre le 20 octobre 1622 pour voir l’élévation du diocèse de Paris au statut d’archevêché métropolitain. Retour vers le passé avec le P. Florian Pignault, historien et chapelain adjoint à N.-D. du St-Sacrement (16e).
À méditer : Au service d’une plus grande humanité de notre monde
Extrait de l’homélie de Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris, prononcée, le mardi 11 octobre 2022. Mémoire de saint Jean XXIII. Messe pour les responsables politiques en la basilique Ste-Clotilde (7e).
Reportage : Une maison pour les familles franciliennes
Vendredi 14 octobre, Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris, est venu bénir les locaux de la maison Familya, tout juste rénovés après plusieurs mois de travaux. Essentiellement financée par St-François-Xavier, ce lieu a pour vocation d’accueillir les familles en prenant soin du couple, des enfants et des adolescents.
Reportage : Parlementaires et élus parisiens ensemble à Ste-Clotilde
Le 11 octobre, le Service pastoral d’études politiques (Spep) invitait les responsables politiques à une célébration en la basilique Ste-Clotilde, présidée par Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris, qui a abordé la fin de vie dans son homélie (voir extrait p. 5).
Reportage : La consécration au Sacré-Cœur, renouveler la grâce de son baptême
Le 7 octobre s’est tenue, en la basilique de Montmartre, une veillée de consécration au Sacré-Cœur. Une première qui en augure d’autres puisque trois soirées seront proposées cette année : les vendredis 2 décembre 2022, 3 mars et 16 juin 2023.
Critique : Des posthumains plus vrais que nature
La pièce Jeanne et les posthumains est donnée à L’Auguste Théâtre durant tout l’automne. Mise en scène par Siffreine Michel, elle raconte l’histoire d’une jeune femme, « Joan 304 », qui décide d’engendrer de façon naturelle dans une société qui désormais l’interdit. L’histoire est frissonnante de réalisme, la mise en scène léchée et le jeu des comédiens pointu et remarquable. Un bémol : le texte, de Fabrice Hadjadj, souffre de quelques longueurs.
Officiel
Dossier : Le corps : Temple de l’Esprit
« Dieu s’est fait homme pour que l’homme devienne Dieu », soulignait saint Irénée. Dieu a voulu se faire chair, revêtir un corps, pour pouvoir rejoindre l’homme et l’élever, un jour, dans sa gloire. C’est donc que le corps joue un rôle dans le Salut de l’humanité. Dans notre société bercée par la primauté de l’intellect, on a tendance à l’oublier. On l’a corseté ce corps, malmené, en pensant, à la suite des Grecs, qu’il était le « tombeau de l’âme ». Aujourd’hui, dans une société du contrôle absolu, on veut le faire taire ou le supprimer. Le corps nous échappe et nous dérange. Et si c’était une bonne nouvelle ? L’occasion de (re)découvrir la présence de Dieu en nous ? Voici l’objet de notre dossier.
Habiter son corps pour « vivre des parcelles de l’Éternité, ici et maintenant »
Malmené ou déifié, le corps est aujourd’hui creuset de beaucoup de nos angoisses. Notre rapport à lui est très complexe : on l’utilise, on veut le contrôler voire le supprimer mais l’habite-t-on vraiment ? Qu’est-ce que le corps dit de notre espèce humaine ? Pourquoi Dieu a-t-il voulu prendre chair ? L’artiste-thérapeute Sophie Galitzine et le P. Matthieu Villemot, vicaire à St-Louis-en-l’Île, théologien et docteur en philosophie spécialiste de phénoménologie, invitent à redécouvrir notre dimension corporelle et la présence de Dieu en nous.
Charlotte : « Ma dépendance me lie aux autres »
Atteinte d’amyotrophie spinale depuis sa naissance, étudiante en théologie, blogueuse, Charlotte a appris à aimer son corps blessé.
Jean-Alain : « Vivre ma foi de manière plus incarnée »
Ancien directeur des systèmes d’information (DSI), désormais à la retraite, Jean-Alain a expérimenté l’importance d’habiter son corps, même dans sa vie de foi.
« Toute prière engage le corps »
Au-delà des mots de la prière et de la liturgie chrétienne, le corps est, lui aussi, engagé dans ce mouvement de l’âme vers Dieu.
« Avec le corps que Dieu nous a donné, s’ouvrir à sa Présence »
Chaque mercredi soir, un petit groupe se réunit à St-Louis-en-l’Île pour participer à une méditation silencieuse chrétienne. Une proposition spirituelle peu connue et pourtant héritée des Pères du désert.
Des pistes pour agir : Comment mieux habiter son corps ?
(Re)lire La théologie du corps de Jean-Paul II, parcourir d’autres ouvrages, participer à un cycle de conférences… Pour creuser notre rapport au corps, il est possible d’approfondir notre approche intellectuelle, mais surtout de mettre les mains à la pâte et le corps en mouvement !
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