La Fraternité Missionnaire des Prêtres pour la Ville
La Fraternité Missionnaire des Prêtres pour la Ville a été créée en 1990 par le Cardinal Lustiger. Il s’agit d’un projet d’Église dans la province de l’Île-de-France, permettant un échange et une collaboration entre les différents diocèses concernés.
Ainsi, des prêtres rattachés à un diocèse francilien vont être mis à la disposition d’un autre diocèse francilien, pour un temps donné, en vue de former des équipes sacerdotales en vivant une fraternité visible qui s’enracine dans une prière commune, dans la coopération pour le travail apostolique et dans la vie quotidienne.
En 2007, la FMPV comptais 38 prêtres dans 12 équipes présentes dans six diocèses d’Île-de-France : Paris (5), Pontoise (2), Créteil (1), Saint-Denis (2), Evry (1) et Meaux (1).
La Fraternité Missionnaire des Prêtres pour la ville est présente par exemple à Saint-Ambroise (Paris 11e).
Regard sur une initiative parmi d’autres qui rythme la vie de la paroisse : “le Petit café de Saint-Ambroise”
Quelques paroissiens de Saint Ambroise n’hésitent pas à se lever tôt le matin : dès 6h30 et jusqu’à 8 heures, un jour sur deux (lundi, mercredi, vendredi et samedi), par équipes de deux, ils viennent servir un petit café aux habitants du quartier qui vivent des situations de grande précarité : « Quelques personnes attentives à la vie du quartier se sont dit qu’il faudrait prévoir un accueil le matin pour tous les gens qui ont passé la nuit dans un centre d’hébergement qu’ils doivent quitter très tôt » explique le P. Alain Gambart, curé de Saint Ambroise.
Il y a dix ans maintenant qu’existe ce petit café : le café, comme le pain et le beurre, sont fournis gratuitement par les commerçants du quartier, ce qui a contribué à renforcer les liens entre les habitants.
Ceux qui viennent sont en moyenne une cinquantaine, parfois jusqu’à une centaine. Ce sont essentiellement des hommes, sans domicile fixe.
« Pour les deux personnes qui les accueillent, il ne s’agit pas seulement de verser une tasse de café, mais de leur parler » ajoute le P. Gambart. « Ces gens-là ne sont plus des étrangers pour nous : on les retrouve dans la rue, dans les stations de métro. » Et c’est tout le regard d’un quartier qui change ainsi. « C’est un vrai lien social qui est ainsi établi entre la paroisse et le quartier » conclut-il.
– Voir le dossier Fraternité Missionnaire des Prêtres pour la Ville (FMPV).