La permanence d’Israël : une question théologique fondamentale pour l’église
Père Alexandre Comte
La déclaration Nostra Aetate (1965) du concile Vatican II a marqué un tournant dans les relations de l’Église avec les juifs.
Collège des Bernardins 20, rue de Poissy 75005 Paris
En renouvelant le regard porté par les chrétiens sur les juifs, le concile, cependant, n’a pas abordé la question théologique de la permanence du peuple d’Israël dans l’histoire. Le catéchisme de l’Église Catholique, lui non plus, n’aborde pas cette question. Néanmoins, la réflexion théologique a été féconde sur ce sujet au cours des 70 dernières années. Ainsi, Jean-Paul II a pu dire dans un discours prononcé en 1997 que l’existence d’Israël était un « fait surnaturel » et que seul ce caractère pouvait rendre raison de la persévérance de ce peuple « envers et contre tout ». On cherchera donc à présenter les diverses tentatives faites par le Magistère et les théologiens pour mieux comprendre la relation de l’Église et d’Israël. Nous le ferons en parcourant l’histoire de ces relations et en étudiant de près les déclarations du Magistère. Nous le ferons également en lisant attentivement Rm 9-11 comme source de la réflexion de l’Église. Cela nous permettra de mieux définir les notions d’« Alliance », d’« Élection », de « Peuple de Dieu ». Nous espérons ainsi proposer une méditation sur la vocation d’Israël et de l’Église selon la volonté de Dieu.
Le Mardi de 14h30 à 16h au Collège des Bernardins ( 12 séances)
Premier cours le 6 février 2024