Missel d’autel
Découvrez la fonction de ce livre liturgique de premier plan.
Le mot vient du latin Missa, messe. Livre regroupant les textes des prières et les descriptions des actes liturgiques s’appliquant à la messe pour tous les jours de l’année. Ce livre est composé de trois parties : l’ordinaire de la messe, le propre des saints et le propre du temps.
Le premier missel est celui du pape Gélase († 496). Il se répandit et se diversifia petit à petit. Il reçut de Pie V en 1570 une forme commune pour l’ensemble du rite romain. Le texte de 1570 fut revu par Clément VII en 1604, Urbain VIII en 1634, Léon XIII en 1884 et 1898. Cependant divers rites existaient avec leurs particularités : Rite lyonnais, ambrosien, parisien. A l’initiative de Dom Guéranger (1805-1875) une réflexion sur la liturgie prit une place importante chez les bénédictins de Solesme, Maredsous, et Mont-César, puis dans l’Eglise universelle. La liturgie romaine remplaça progressivement de nombreux rites locaux. Certains missels possédaient une couverture ouvragée.
Le Concile Vatican II en ordonna une refonte complète. Paul VI publia ce nouveau missel le 26 mars 1970. Ce missel se caractérise par de nouvelles prières eucharistiques, alors qu’il n’y en avait qu’une auparavant, le Canon romain, un grand nombre de préfaces et d’oraisons, etc.
Les conférences épiscopales de chaque pays ont pu veiller à la traduction de ces textes en langue courante, désormais autorisées par le Concile.