Le portrait d’un Juste méconnu à Saint-Jean-Bosco

Un portrait en mosaïque dorée dans l’église Saint-Jean-Bosco représente un “Juste”, une personne ayant sauvé des juifs durant la seconde guerre mondiale.

À la paroisse Saint-Jean-Bosco (79 rue Alexandre Dumas, 75020 Paris), sous l’autel de Saint-Joseph, se trouve le portrait en peinture sur fond de mosaïque dorée d’un ecclésiastique. Ce portrait typique de la technique des Mauméjean, dormait depuis des années, face contre le mur.
Or il a été retrouvé juste au moment où son propriétaire, le Père Siméoni, était déclaré “Juste parmi les nations” pour avoir sauvé de jeunes juifs à Nice pendant la guerre.

Le P. Siméoni est le constructeur de l’église Saint-Jean-Bosco, de 1932 à 1938, époque où il fut nommé à Nice. 

Mais ce qui est moins connu, c’est que son corps repose dans un caveau, à l’entrée de l’église qu’il a fait édifier. En effet, 9 personnes reposent dans ce caveau qui n’est jamais ouvert au public, 7 salésiens et deux laïcs : Charles Ozanam, qui fut longtemps directeur du Patronage Sainte-Anne, et neveu de Frédéric Ozanam ; et un jeune du patronage, Gérard Henry, mort noyé à Primel au cours d’une colonie de vacances.

Trésors et objets de curiosité