Gaudium et Spes
Citée dans plusieurs conférences de Carême « Vatican II : ancien ou moderne », Gaudium et Spes (1965) est l’une des quatre constitutions du concile.
En voici un extrait, qui permet de comprendre l’esprit qui préside au concile.
« Pour mener à bien cette tâche [continuer, sous l’impulsion de l’Esprit consolateur, l’œuvre même du Christ], l’Église a le devoir, à tout moment, de scruter les signes des temps et de les interpréter à la lumière de l’Évangile, de telle sorte qu’elle puisse répondre, d’une manière adaptée à chaque génération, aux questions éternelles des hommes sur le sens de la vie présente et future et sur leurs relations réciproques. Il importe donc de connaître et de comprendre ce monde dans lequel nous vivons, ses attentes, ses aspirations, son caractère souvent dramatique. » (G.S., 4)
Point d’appui de la conférence de M. Camdessus, Gaudium et Spes (1965) est une constitution pastorale portant sur la présence et l’action de l’Eglise et des chrétiens dans le monde contemporain. Son nom vient des premiers mots du texte qui la compose.
« Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et il n’est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans leur cœur. (…) La communauté des chrétiens se reconnaît donc réellement et intimement solidaire du genre humain et de son histoire » (GS, 1).