L’action pastorale à Paris du cardinal Jean-Marie Lustiger - Les béatifications
Le Cardinal Lustiger a présenté la cause de 3 parisiens en vue de leur béatification.
Le Pape Jean Paul II a procédé vendredi matin 22 août 1997, à la Cathédrale Notre-Dame de Paris, à la béatification de Frédéric Ozanam, un laïc français, marié et père d’une fille, mort en 1853.
Fondateur des Conférences de Saint-Vincent de Paul, il passe pour l’un des précurseurs de la doctrine sociale de l’église.
Quelque quatre cents évêques et une foule considérable, recueillie à l’intérieur comme à l’extérieur de la cathédrale, ont assisté à l’événement.
Le Pape a procédé à la béatification de Nicolas Barré, minime, fondateur des Soeurs de l’Enfant-Jésus le 7 mars 1999.
En oeuvrant pour l’instruction des enfants et des jeunes défavorisés, le Père Barré savait qu’il n’y a pas de richesses humaines possibles sans éducation, pas d’amour de Dieu sans un apprentissage de la générosité.
Son entreprise est une réponse à la grande misère humaine.
Figure emblématique de la sainteté à Paris durant la première moitié du 19ème siècle, Soeur Rosalie Rendu a été béatifiée par Jean-Paul II le dimanche 9 novembre 2004 en la basilique St-Pierre de Rome, au terme d’une procédure entamée en 1953.
L’amour. C’est le mot qui résume la vie de Soeur Rosalie comme celle de Mère Teresa, béatifiée trois semaines plus tôt. Jusqu’à sa mort le 7 février 1856, et malgré une santé fragile, elle a oeuvré inlassablement au secours du petit peuple du quartier Mouffetard, le plus misérable de Paris à cette époque.
Révolutions, émeutes, épidémies de choléra, aggravation de la condition ouvrière sous l’effet de la révolution industrielle : rien ne lui fut épargné.
Dans tout Paris, et même au-delà, son élan de charité fut contagieux : aristocrates et ouvriers, étudiants et vieillards, membres du clergé et hommes d’état la considérèrent comme leur mère et lui apportèrent leur soutien. Dans le 13e arrondissement, une église et une avenue dédiée à Soeur Rosalie témoignent de son rayonnement.