"Si quelqu’un entend ma voix… " (Apocalypse 3-20)
Huile sur bois naufragé. Hauteur 140 cm, largeur 20 cm de Brunor
Date et lieu d’exposition :
Du 7 au 25 décembre exposition à l’église Saint-Honoré d’Eylau - 66 bis av. Raymond Poincare - 75116
Texte explicatif de l’artiste :
« Si quelqu’un entend ma voix… » (Apocalypse 3-20)
Depuis des années, je médite ce passage biblique, où le Christ manifeste sa discrétion et son grand respect pour la liberté de chacun.
Il n’entre pas chez nous par effraction.
Il nous dit : « Voici que je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et s’il ouvre, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, moi près de lui, et lui près de moi. »
Le Christ, cet homme en qui habite la plénitude de la divinité, corporellement, (Colossiens 2-9) manifeste le désir de Dieu d’entrer en relation avec nous, pour vivre cette intimité, dans l’Unité sans mélange ni confusion, qui est notre avenir, si nous entendons sa voix et faisons la démarche de l’accueillir. Lui qui n’est autre que « Dieu véritable qui s’unit l’Homme véritable » selon la définition du pape Léon le Grand, à Chalcédoine, en 451.
Thèmes que j’ai eu l’occasion d’approfondir dans mon livre La Question interdite (Ed Viltis, décembre 2008), où l’on peut voir cette oeuvre, ainsi que d’autres tableaux s’inscrivant dans le même recherche du Visage du Christ.
Le bois naufragé évoque la porte du vieil homme que nous sommes, le visage du Christ est estompé, car il ne s’impose pas. Il esquisse un sourire car « il est bon et ami des hommes ».
Ce sourire, si naturel à toute relation humaine, qui est hélas trop absent de l’iconographie chrétienne.
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