Les différentes méthodes de recherche sur les cellules souches

« Il existe aujourd’hui quatre alternatives crédibles au prélèvement de cellules embryonnaire sur l’embryon. »

La technique préconisée par certaines équipes scientifiques est celle du prélèvement de cellules embryonnaires sur l’embryon. Or un tel prélèvement entraîne la destruction et la mort de ce dernier. On ne peut donc que s’opposer à cette méthode, qui constitue un déni d’humanité.

En outre, aucun résultat thérapeutique tangible n’a été obtenu avec ces cellules. Au contraire, les cellules implantées provoquent souvent des tumeurs et des cancers.

Les évêques de France, sous la signature du Cardinal Ricard, rappelaient le 29 juin 2006 que « l’utilisation et la destruction des embryons humains est un sujet qui touche à l’inviolabilité de la vie et de la dignité humaine ».

Il existe aujourd’hui quatre alternatives crédibles au prélèvement de cellules embryonnaire sur l’embryon.

1. Le prélèvement de cellules souches adultes

Ces cellules sont prélevées sur le patient lui-même, avec son consentement.

Cette méthode est sans danger pour le sujet et ne provoque aucun cancer. Elle ne donne aucun rejet lorsque les cellules du sujet sont utilisées pour lui-même (cellules autologues) mais elles occasionnent un rejet lorsqu’elles sont injectées à un autre que le donneur (cellules allogéniques).

L’utilisation de ces cellules sur le sujet lui-même ne pose donc aucun problème éthique.

Les cellules souches adultes permettent des applications thérapeutiques chez l’homme dans 58 maladies.

2. Cellules souches du cordon ombilical

Elles sont prélevées dans le sang placentaire après la coupure du cordon et avant l’expulsion du placenta.

Cette opération n’entraîne aucun dommage à l’enfant qui vient de naître. Elle ne pose donc pas de problème éthique.

Les cellules souches du sang sont actives contre les leucémies, et offrent de réels espoirs dans le traitement du diabète.

Au total, 85 maladies sont actuellement traitées par les cellules souches du sang de cordon.

3. L’obtention de cellules souches embryonnaires à partir d’une cellule souche adulte

Deux équipes, l’une américaine et l’autre japonaise sont parvenues à “reprogrammer” des cellules adultes humaines en cellules possédant des propriétés similaires à celles des cellules souches embryonnaires. Leurs travaux leur ont valu le prix Nobel de médecine en 2012.

Cette technique donne de nouveaux espoirs thérapeutiques pour l’homme et pourrait rendre caduque au niveau de la recherche médicale l’utilisation de cellules souches provenant d’un embryon.

4. Cellules souches ou tissu provenant de fœtus et d’embryons humains spontanément avortés

Le fœtus contient des cellules souches, à partir desquelles on pourrait soigner des maladies dégénératives, comme les maladies de Parkinson ou d’Alzheimer.

Le prélèvement de cellules sur des fœtus humains spontanément avortés ne pose aucun problème éthique : nous sommes dans le même cas que le prélèvement d’organe sur un défunt récent pour pratiquer une greffe.

Il faut l’autorisation de la famille.

L’embryon et la recherche

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