Bienheureuse Mère Teresa de Calcutta
Gonxha Agnès Bojaxhiu est née le 26 août 1910, en Albanie. Elle avait 8 ans quand son père mourut. Sa famille se trouva dans une situation financière difficile. Sa mère éleva ses enfants avec amour et fermeté, influençant beaucoup le caractère et la vocation de sa fille. La formation religieuse de Gonxha fut soutenue par la paroisse jésuite très active du Sacré Cœur dans laquelle elle était bien engagée.
Son appel
A l’âge de 18 ans, poussée par le désir de devenir missionnaire, Gonxha entre à l’Institut de la Vierge Marie, en Irlande. Là, elle reçoit le nom de Sœur Mary Teresa. Après avoir fait ses premiers vœux en mai 1931, Sœur Teresa fut envoyée à la communauté de Loretto Entally à Calcutta et enseigna à l’école de filles. Le 24 mai 1937, Sœur Teresa fit ses vœux perpétuels pour être « l’épouse de Jésus » pour « toute l’éternité » et devient Mère Teresa. Elle s’engage aux services des pauvres dans les bidonvilles. Après quelques mois, ses anciennes élèves la rejoignent l’une après l’autre. Afin de mieux répondre aux besoins physiques et aussi spirituels des pauvres, Mère Teresa fonde en 1963 Les Frères missionnaires de la charité, en 1976 la branche contemplative des Sœurs, en 1979 les Frères contemplatifs, et en 1984 les Pères missionnaires de la charité. Cependant son inspiration n’était pas limitée à ceux qui avaient une vocation religieuse. Elle forma les Coopérateurs de Mère Teresa et les Coopérateurs malades et souffrants. Cet esprit inspira plus tard les Laïques missionnaires de la charité. En réponse aux demandes de nombreux prêtres, en 1981, Mère Teresa commença aussi le mouvement Corpus Christi pour les prêtres. À sa mort, en 1997, les Sœurs de Mère Teresa étaient déjà au nombre d’environ 4000 et étaient établies dans 610 fondations réparties dans 123 pays du monde.
« Le bonheur est le signe d’une personne généreuse. C’est souvent le manteau qui recouvre le sacrifice de soi-même. La joie est le moyen le plus sûr d’annoncer le christianisme au monde. »
Mère Teresa, De la souffrance à la joie, éditions du Cerf 2010, p.135