Coco
De Lee Unkrich et Adrian Molina, 2017 - Disney Pixar ( Article Aleteia )
Le dessin animé de Pixar qui illumine la vie après la mort
ALETEIA,
Un regard chrétien sur l’actualité, la spiritualité et le lifestyle.
Le dernier Disney-Pixar, Coco, qui pourrait rebuter par son aspect squelettique et son approche de la mort, est en fait un film d’animation profondément joyeux, vivant et coloré, et un véritable hymne à la famille. À travers l’histoire d’un jeune garçon en quête de ses racines et de ses rêves, la culture mexicaine enseigne à petits et grands que la mort n’est pas la fin de tout, et que les êtres chers disparus veillent sur ceux qui restent.
Margaux, ma très pragmatique fille de 4 ans et demi, m’a demandé récemment : « Comment ça se passe quand on est mort ? » Je me suis lancée dans une explication eschatologique sur la dissociation de l’âme et du corps, et elle s’est mise à pleurer parce qu’elle trouvait ça très triste. Et puis je l’ai emmenée voir Coco, le dernier film d’animation de Disney Pixar… Et là, le générique à peine terminé, elle m’a dit que le royaume des morts était « très beau » !
Alors certes, dans Coco, il n’est pas question de Dieu, ni de paradis, d’enfer ou de purgatoire. C’est une fiction colorée et effrénée, dans laquelle le jeune héros, Miguel, part à la recherche de ses ancêtres, le jour de la traditionnelle fête mexicaine qui honore les défunts : el Dia de los Muertos (le jour des morts), afin d’obtenir leur bénédiction pour accomplir son rêve de devenir musicien. Coco n’est absolument pas un film à but catéchétique ou évangélique. Néanmoins, à travers les aventures du jeune Miguel, transparaissent nettement des valeurs chères à la foi chrétienne, et de fortes convictions religieuses.
Un hymne à la famille
Parti sur un coup de tête, le jeune Miguel se rend finalement compte que son plus grand trésor est l’amour inconditionnel et absolu de sa famille. Son désir de faire de la musique devient secondaire par rapport à l’amour familial qui passe au premier plan. Au moment de repartir dans le monde des vivants, il dit : « Rien n’est plus important que la famille. Je suis prêt à accepter tes conditions ». On pense également à la grand-mère un peu bourrue qui affirme : « Je suis sévère avec toi parce que je t’aime ». Sans verser dans la mièvrerie, le film résonne de phrases simples, mais qui sonnent juste, et qui font plaisir à entendre à l’heure de l’individualisme-roi et de la remise en question de la cellule familiale.
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ALETEIA Mathilde de Robien - publié le 08/12/17