Les Confessionnaux anciens
Les confessionnaux anciens, avant la guerre de 1914-1918.
Ils avaient tous la même structure, généralement en bois. Au centre une minuscule pièce où s’assoit le confesseur, fermée par une porte généralement ouvragée pour laisser entrer l’air. De part et d’autre deux emplacements où le pénitent se mettait à genoux, face à une petite grille. Le confesseur faisait glisser un panneau de bois donnant accès à cette grille par laquelle il écoutait le pénitent.
Avec la réforme de Vatican II, les confessionnaux ne servent pratiquement plus. Beaucoup ont été détruits, ou mis au rebut dans des chapelles latérales ou au fond de l’église. Pourtant certains ont un intérêt historique ou symbolique.
À Saint-Louis en l’Île, un confessionnal a encore conservé en place l’image de l’âme pécheresse au pied de la croix, et la prière qui servaient de méditation au pénitent en attendant son tour.
Aux Blancs-Manteaux, les confessionnaux plus ou moins au rebut sont marqués par des variantes de la colombe Saint Esprit tenant les clefs de saint Pierre, symbole du pouvoir d’absoudre ou non les péchés.
À Saint-Sulpice, des confessionnaux dans les chapelles latérales sont marqués des initiales S. S. entourant une croix papale.
D’autres faisant un ensemble baroque autour de l’autel du Sacré-Cœur, reprennent le thème de la colombe Esprit Saint, nécessaire au confesseur pour juger et discerner.
Certains confessionnaux sont conservés pour leur intérêt historique, ainsi au temps où il y avait de nombreux séminaristes et de jeunes prêtres chez les Lazaristes, ils avaient aménagé dans la tribune de leur chapelle, une batterie de confessionnaux, qui faisaient pendant de l’autre côté à une batterie d’autels individuels.
Enfin, le confessionnal dans lequel s’est confessé Charles de Foucauld au Père Huvelin, à Saint Augustin, est conservé comme une relique, un témoin de sa conversion.