Les objets liturgiques de la messe

De nombreux objets servent ou ont servi à la liturgie.

Le calice est un vase en forme de coupe, habituellement porté par un pied, avec une tige comportant un nœud, et dans lequel le prêtre consacre le vin lors de l’eucharistie.

La patène est un récipient en forme d’assiette servant à l’offrande et à la consécration des hosties durant l’eucharistie. Ces objets sont en métal noble, et généralement dorés à l’intérieur, pour honorer le corps et le sang du Christ présent après la consécration.

Les burettes et le plateau sont deux petites cruches recevant le vin et l’eau offerts dans le calice.

Le ciboire est une coupe munie d’un couvercle où l’on conserve les hosties consacrées que l’on distribue aux fidèles au moment de la communion.

Les plus anciens calices exposés sont de la forme « tulipe ». Le premier date du XVIIIe siècle, de forme très simple, il est accompagné de sa patène, le second est un calice historique : il a servi pour la dernière messe à laquelle a assisté Louis XVI. Il est conservé à Notre-Dame des Victoires, le troisième est aussi un calice du XVIIIe siècle venant de Saint-Louis en l’Île.

Comme l’ensemble de l’orfèvrerie de la Chambre des Pairs, un coffret contient un ensemble intéressant du XIXe siècle (CDAS) orné d’inscriptions en latin, sur fond bleu :
 Le calice : Hic est enim calix singuinis mei qui pro nobis offenditur in remissionem peccatorum. Ceci est le calice de mon sang qui est offert pour nous en rémission des péchés.
 La patène, très simple, porte uniquement une croix
 Le ciboire porte plusieurs inscriptions en latin :

  • ego sum panis vivus qui de coelo descendi. Voici, je suis le pain vivant descendu du ciel. Qui manducavit hanc panem vivat in aeternum.
  • Celui qui mange ce pain vivra éternellement.
  • Qui manducat meum carnem in me manet et ego in illo. Celui qui mange ma chair demeure en moi et moi en lui.

 Les burettes et le plateau portent également des inscriptions en latin.

Puis on observe un changement de formes, avec des calices plus évasés en forme de coupes : un calice et une patène en argent martelé, un calice et une patène signé Puiforcat.

Un magnifique ciboire du XIXe siècle recouvert d’émaux, provient de Saint-Sulpice, un autre de Saint-Etienne du Mont.

Enfin, pour l’église Saint François de Molitor, un calice et une patène ont été réalisés dans le style de l’édifice par l’architecte.

Sur l’autel, face au prêtre se trouve un crucifix, de petite taille, et depuis le Concile Vatican II, il est souvent couché pour ne pas gêner la vue des fidèles. (Saint-Jean-Bosco).