Vêtements liturgiques pour la messe

Depuis le Concile de Trente, pour célébrer la messe, le prêtre revêtait une aube blanche, puis une étole, longue bande de tissus marquée de trois croix confectionnée dans la même matière et de la même couleur que la chasuble.

La chasuble de forme particulière, et de couleur liée à la liturgie. Il portait aussi au poignet une sorte de réduction de l’étole, le manipule. Un carré de tissus de la même matière, le voile, servait à recouvrir le calice.

Les couleurs liturgiques sont :
  Blanc pour les fêtes.
  Rouge pour les martyrs et la Pentecôte.
  Vert pour le temps ordinaire.
  Violet pour les temps de pénitence : Avent, Carême et enterrements.
 Le doré peut aussi remplacer toutes les autres couleurs, surtout pour les fêtes.

Les « Boites à violons »

 Un ensemble complet provient de Saint-Germain l’Auxerrois. Daté de 1811, il est réalisé dans l’esprit du XVIIIe siècle avec un tissu d’ornement qui n’a rien de liturgique ! Sortant des manufactures Grand Frères, en brocart or et blanc, avec couronnes d’olivier, et bouquets de pavots…

 Certains ornements anciens reprennent des éléments de broderies provenant de chasubles remontant au XVIe ou XVIIe siècle. Une chasuble et une dalmatique provenant de Saint-Louis en l’Île en sont un bel exemple.

 Cette église fournit aussi un bel ornement XIXe siècle aux tissus ornés de cerfs. Le cerf est le symbole de celui qui cherche Dieu : « Comme un cerf altéré cherche l’eau vive, ainsi mon âme te cherche toi, mon Dieu. » (Ps 41, 2).

La chapelle de la Chambre des Pairs possédait aussi ses ornements dont on présente l’ornement rouge et les détails de son décor.

Une très belle chasuble grège et or est à rapprocher de l’ensemble des chapes de Notre-Dame des Victoires offertes par le pape Pie IX dont elle porte les armoiries.