Saint Éloi

Saint Éloi naquit vers 588 près de Limoges dans un famille chrétienne de longue date.

Il fit son apprentissage chez un orfèvre de Limoges, puis entra au service du trésorier royal, à Paris. Ayant reçu de Clotaire II la commande d’un trône incrusté de pierreries, Éloi employa le surplus des matériaux précieux fournis pour réaliser un second trône qu’il offrit au roi. Clotaire II fut enchanté de son habileté, et de son honnêteté, et le prit pour conseiller.

Tout en continuant son métier d’orfèvre, Éloi fut ministre de Clotaire II (mort en 629) et de son successeur Dagobert (mort en 639). Il mena à bien diverses missions diplomatiques, mais surtout, il ne cessa de s’adonner aux bonnes œuvres, aumônes, fondation de monastères, dont l’un dans l’ile de la Cité en 635, rachat de prisonniers.

A la mort de Dagobert, il entre dans le clergé, et devint évêque de Noyon. Il fut apprécié de ses diocésains à cause de son style simple et direct. Il mourut le 1er décembre 660.

Son culte se répandit au Moyen-Âge, car il fut choisi comme patron par les corporations des orfèvres, et de tous les métiers du métal. L’église Saint Éloi de Paris, réalisée en métal en 1967, comprend une statue du saint orfèvre réalisée en 1937 par Jean Puiforcat pour l’exposition universel.

Les saints à Paris