Saint Merry et saint Droctovée
30 août
Moines à Autun, saint Droctovée et saint Merry meurent à Paris aux VIe et VIIe siècle.
Fête le 30 août
Saint Droctovée (vers 580)
Droctovée était moine à Autun. Il avait été disciple de saint Germain à l’abbaye Saint-Symphorien. Devenu évêque de Paris, saint Germain le fit venir à Paris pour le mettre à la tête du clergé de la basilique Saint-Vincent qui deviendra l’abbaye de Saint-Germain des Prés.
Il y meurt vers l’an 580.
Saint Merry (vers 700)
Saint-Merry ou Médéric, un peu oublié aujourd’hui, était très populaire autrefois. Moine puis abbé à Autun, il est attiré dans la vieillesse par les tombeaux de saint Denys et de sainte Geneviève. Il gagne Paris, semant des prodiges sur son chemin, délivrant les prisonniers et guérissant les malades. Comme de nombreux autres, établis en ermites autour de Paris, il trouve refuge avec un compagnon près d’une chapelle – Saint-Pierre-des-Bois – rive droite de la Seine, dans une forêt hors de la Cité, au bord de la voie romaine Nord-Sud, qui est l’ancêtre de la rue Saint-Martin.
Il y meurt un 30 août, vers 700.
Église Saint-Merry
76, rue de la Verrerie, 4e arr. - M° Chatelet
La paroisse Saint-Merry où il s’est installé est sans doute l’une des plus anciennes de Paris. La crypte carrée de l’édifice actuel du XVe siècle occupe l’emplacement de la chapelle primitive qui sert de tombeau au saint.
La châsse fut envoyée à la Monnaie en 1792.
Sa fête est une invitation à nous souvenir et à nous réjouir du rôle obscur mais essentiel de la vie d’ermite pour Dieu et de la prière pour la croissance de notre Église à Paris.