Sainte Louise de Marillac
15 mars
Née à Paris en 1591 et morte en 1660, elle est « patronne de tous ceux qui s’adonnent aux œuvres sociales chrétiennes ».
Elle épouse Antoine Le Gras, à Saint-Gervais, en 1613. À Saint-Nicolas-des-Champs, sa paroisse, elle reçoit à la Pentecôte 1623, une grâce de l’illumination spirituelle qui la libère de ses troubles de conscience. Puis, veuve, elle quitte son hôtel du Marais pour habiter rive gauche, sur la paroisse Saint-Nicolas-du-Chardonnet, à proximité du Collège des Bons-Enfants. C’est là qu’en 1633, avec l’assentiment de Monsieur Vincent, devenu son directeur de conscience, elle groupe, dans sa maison de la rue des Fossés-Saint-Victor (actuelle rue du Cardinal Lemoine), les premières Servantes des Pauvres – ou Filles de la Charité –, cheville ouvrière des Confréries de charité fondées par Monsieur Vincent au cours de ses missions. L’afflux des vocations impose le transfert de la communauté en 1636 au village de la Chapelle, puis en 1641 au faubourg Saint-Denis, et le 15 mars 1660 sur la paroisse Saint-Laurent.
Elle est canonisée par Pie XI en 1934 et Jean XXIII la déclare « patronne de tous ceux qui s’adonnent aux œuvres sociales chrétiennes » en 1960.
La fondation de Louise irrigue une capitale d’un demi-million d’habitants. Elle a la charge du vétuste et énorme Hôtel-Dieu, puis dès sa création en 1657, de l’hôpital général de la Salpêtrière, qui reçoit le flot des pauvres que la Fronde a multiplié. Louise fonde également avec Monsieur Vincent, l’œuvre des Enfants Trouvés en 1638, installée plus tard dans le château de Bicêtre.
Chapelle de la Médaille Miraculeuse
140, rue du Bac, 7e - M° Sèvres-Babylone
Depuis 1815, son corps repose rue du Bac, dans la chapelle où la Vierge apparut à sainte Catherine Labouré.
43, rue du Cardinal Lemoine
5e - M° Cardinal Lemoine
Dans cette maison, Louise de Marillac s’installe avec cinq filles de la Charité. Ce fut l’embryon de la congrégation des Filles de la Charité. Elles y demeurent jusqu’en 1636, date à laquelle elles émigrent au village de La Chapelle.
Église Saint-Laurent
68, boulevard Magenta, 10e - M° Gare de l’Est
Le corps de Louise de Marillac y est inhumé et y repose pendant quatre-vingt-cinq ans, comme le rappelle une inscription dans la chapelle Saint-François-de-Sales.
Église Saint-Nicolas des Champs
252 bis, rue Saint-Martin, 3e - M° Arts et Métiers
C’est l’église paroissiale de sainte Louise de Marillac de 1623 à 1626 et c’est dans cette église, à la Pentecôte 1623, le 4 juin, qu’elle est délivrée de ses doutes et reçoit la grâce qui illumine son âme.