L’Église catholique à Paris
– Sur le même thème, voir le dossier “Bioéthique : l’embryon et la recherche”.
Paris Notre-Dame – 19 mars 2009
Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes et responsable du groupe de travail de la Conférence des Evêques de France sur la bioéthique.
Lever l'interdiction de recherche sur l'embryon est le souhait d'un certain nombre de chercheurs. Cette position soulève de graves questions éthiques.
La finalité du diagnostic prénatal (DPN) et sa pratique ont été définies par la loi. Elle a cantonné la pratique du diagnostic préimplantatoire (DPI) à des cas exceptionnels.
Le prélèvement d'organes est possible si la personne décédée ne l'avait pas explicitement refusé. Les organes sont prélevés sur un patient en mort cérébrale et, depuis peu, à cœur arrêté. Cette dernière procédure pose question.
La question du consentement dans les protocoles de recherche se pose essentiellement pour les personnes les plus vulnérables.