La Pentecôte
« En ce jour là, vous n’aurez plus à m’interroger. » (Jn 16, 20-23)
De quel jour, Seigneur, s’agit-il donc ? Ce jour est celui qu’illustrent ces vitraux par où filtre la lumière solaire vivifiant l’iconographie de l’Église enseignante. Il est ce jour des récits apostoliques dont les peintres se sont évertués à mettre en scène la fortifiante ondée du Saint Esprit sur les disciples.
C’était la fête des moissons et du pèlerinage des Juifs à la ville sainte. Enfin, le maître était venu, il avait prêché d’amour et de vérité, on l’avait tué mais Dieu l’avait relevé d’entre les morts et il était apparu vivant d’une vie nouvelle et extraordinaire. Il avait rejoint son Père de l’au-delà en disant qu’il ne quittait pas ce monde mais qu’on le connaîtrait désormais par la foi seule et puissante.
Voici le Saint Esprit divin qui emplit d’intelligence nos cœurs inquiets et qui nous apporte l’incroyable sérénité des frères pacifiés. Voici le Paraclet qui infuse le feu en nous, le feu du Christ et le feu du Père, feu de sainteté, de science et d’éternité.
Père J.-J.Launay