Le pèlerinage, une démarche de foi
Paris Notre-Dame du 11 mai 2023
Comme chaque année, l’Association des brancardiers et infirmières de l’Île-de-France (ABIIF) a emmené 275 malades à Lourdes, du 29 avril au 4 mai. Quelque 120 fidèles parisiens ont pris part à ce rassemblement organisé par le service des pèlerinages du diocèse de Paris dont son directeur, le P. Stéphane Gravereau, est également l’aumônier général de l’ABIIF.
Paris Notre-Dame – À qui s’adressait ce pèlerinage à Lourdes, organisé conjointement par le service des pèlerinages du diocèse de Paris et l’ABIIF ?
P. Stéphane Gravereau – Depuis quelques années, pour l’organisation du pèlerinage annuel à Lourdes (Hautes-Pyrénées), l’archevêché de Paris a pris la décision de rapprocher, l’ABIIF – dite aussi Hospitalité de Paris – du service diocésain en charge des pèlerinages. Mais la participation diocésaine à ce pèlerinage n’a réellement repris que l’an dernier avec la présence de soixante fidèles de notre diocèse. Cette année, ils étaient le double, soit 120 pèlerins, dont la moitié venait de sept paroisses parisiennes, accompagnée de leur curé, et l’autre composée de fidèles inscrits individuellement. Ces 120 fidèles ont rejoint les 275 malades accompagnés par l’Hospitalité et les plusieurs centaines de médecins, infirmiers diplômés d’État, aumôniers et personnels encadrants, soit au total un millier de personnes.
P. N.-D. – Quels ont été les temps forts de ce pèlerinage diocésain ?
S. G. – La particularité du pèlerinage diocésain de Lourdes est que tous les principaux événements sont vécus avec les membres de l’ABIIF. Le premier temps fort a été la messe à la grotte des apparitions, partagée avec des pèlerins du diocèse de Mende (Lozère). L’autre grand moment a été la célébration au cours de laquelle 140 pèlerins de l’Hospitalité ont reçu le sacrement des malades, tout comme une quarantaine des pèlerins venus avec leur paroisse ou de manière individuelle. Cette onction des malades est toujours un grand moment, chargé en émotion… surtout qu’il a traditionnellement lieu en fin de pèlerinage, au terme d’une semaine déjà intense.
P. N.-D. – Quel est le sens de ces pèlerinages en diocèse ?
S. G. – Tout le monde ne le sait pas mais, même si Paris est un cas à part et qu’au cours de l’année de nombreuses paroisses sont à l’initiative de pèlerinages, chacun d’eux engage pastoralement l’évêque. Il y a donc dans la notion même de pèlerinage une dimension diocésaine intrinsèque. Dans les diocèses où les paroisses sont peu nombreuses, ils sont d’ailleurs tous organisés sous l’égide du service diocésain des pèlerinages. À Paris, chaque pèlerinage diocésain est d’ailleurs accompagné par un des vicaires généraux afin de rappeler cette communion avec notre archevêque, Mgr Laurent Ulrich. Les pèlerinages diocésains sont donc une démarche de foi importante pour les fidèles, appelés à vivre ces moment en prenant conscience qu’ils appartiennent au corps du Christ qu’est l’Église.
P. N.-D. – Quels sont les prochains rendez-vous auxquels sont conviés les fidèles parisiens ?
S. G. – Cet été, le service des pèlerinages organise un pèlerinage à Ars (Ain), accompagné par Mgr François Gonon, vicaire général du diocèse de Paris, sur les pas de saint Jean-Marie Vianney, les samedi 1er et dimanche 2 juillet. Nous sommes également en train de préparer un déplacement diocésain pour rencontrer le pape François à l’occasion de sa venue à Marseille (Bouches-du-Rhône) le 23 septembre. Nous ferons l’aller-retour dans la journée ! L’année 2024 s’annonce tout aussi riche. Le diocèse de Paris proposera en effet aux fidèles de découvrir à nouveau la Terre Sainte mais surtout, une grande première pour l’Église de Paris, un pèlerinage à Fatima au Portugal. Une opportunité unique pour les fidèles parisiens de découvrir ces deux territoires !
Propos recueillis par Mathilde Rambaud
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