Le psaume de la liturgie des funérailles
« La première lecture est suivie du psaume responsorial qui fait partie intégrante de la liturgie de la Parole, et a une grande importance liturgique et pastorale, car il favorise la méditation de la Parole de Dieu » (Présentation Générale du Missel Romain, n°61).
Funérailles des adultes.
Psaume
1. Psaume 22 (23), 1-2b, 2c-3, 4, 5, 6
R/ Le Seigneur est mon berger :
rien ne saurait me manquer.
ou : Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal, car tu es avec moi.
Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche,
il me fait reposer.
Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l’honneur de son nom.
Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.
Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.
Grâce et bonheur m’accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j’habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.
2. Psaume 24 (25), 6-7bc, 17-18, 20-21
R/ Vers toi, Seigneur, j’élève mon âme.
ou : Pour qui espère en toi, pas de honte, Seigneur.
Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse,
ton amour qui est de toujours.
Dans ton amour, ne m’oublie pas,
en raison de ta bonté, Seigneur.
L’angoisse grandit dans mon cœur :
tire-moi de ma détresse.
Vois ma misère et ma peine,
enlève tous mes péchés.
Garde mon âme, délivre-moi ;
je m’abrite en toi : épargne-moi la honte.
Droiture et perfection veillent sur moi,
sur moi qui t’espère !
3. Psaume 26 (27), 1, 4, 7-9ab, 13-14
R/ Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
ou : J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?
J’ai demandé une chose au Seigneur,
la seule que je cherche :
habiter la maison du Seigneur
tous les jours de ma vie,
pour admirer le Seigneur dans sa beauté
et m’attacher à son temple.
Écoute, Seigneur, je t’appelle !
Pitié ! Réponds-moi !
Mon cœur m’a redit ta parole :
« Cherchez ma face. »
C’est ta face, Seigneur, que je cherche :
ne me cache pas ta face.
Mais j’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
espère le Seigneur. »
4. Psaume 41 (42), 2, 3 ; 42 (43), 3, 4, 5
R/ Mon âme a soif du Dieu vivant ;
que le verrai-je face à face ?
ou : Conduis-nous, Seigneur Jésus,
aux sources de la vie.
Comme un cerf altéré
cherche l’eau vive,
ainsi mon âme te cherche
toi, mon Dieu.
Mon âme a soif de Dieu,
le Dieu vivant ;
quand pourrai-je m’avancer,
paraître face à Dieu ?
Envoie ta lumière et ta vérité :
Qu’elles guident mes pas
Et me conduisent à ta montagne sainte,
Jusqu’en ta demeure.
J’avancerai jusqu’à l’autel de Dieu
vers Dieu qui est toute ma joie ;
je te rendrai grâce avec ma harpe,
Dieu, mon Dieu !
Pourquoi te désoler, ô mon âme,
et gémir sur moi ?
Espère en Dieu ! De nouveau je rendrai grâce :
il est mon sauveur et mon Dieu !
5. Psaume 62 (63), 2, 3-4, 5-6, 8-9
R/ Mon âme a soif de toi,
Seigneur mon Dieu !
ou : Seigneur, en ta demeure, toute paix, toute joie !
ou : Ô Seigneur, père de toi, toute paix, toute joie !
Dieu, tu es mon Dieu,
je te cherche dès l’aube :
mon âme a soif de toi ;
après toi languit ma chair,
terre aride, altérée, sans eau.
Je t’ai contemplé au sanctuaire,
j’ai vu ta force et ta gloire.
Ton amour vaut mieux que la vie :
tu seras la louange de mes lèvres !
Toute ma vie je vais te bénir,
lever les mains en invoquant ton nom.
Comme par un festin je serai rassasié ;
la joie sur les lèvres, je dirai ta louange.
Oui, tu es venu à mon secours :
je crie de joie à l’ombre de tes ailes.
Mon âme s’attache à toi,
ta main droite me soutient.
6. Psaume 102 (103), 8.10, 13-14, 15-16, 17-18
R/ Le Seigneur est tendresse et pitié.
ou : Le salut des justes vient du Seigneur.
Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour ;
il n’agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.
Comme la tendresse du père pour ses fils,
la tendresse du Seigneur pour qui le craint !
Il sait de quoi nous sommes pétris,
il se souvient que nous sommes poussière.
L’homme ! ses jours sont comme l’herbe ;
comme la fleur des champs, il fleurit :
dès que souffle le vent, il n’est plus,
même la place où il était l’ignore.
Mais l’amour du Seigneur, sur ceux qui le craignent,
est de toujours à toujours,
et sa justice pour les enfants de leurs enfants,
pour ceux qui gardent son alliance.
7. Psaume 114 (116a), 5-6 – 115 (116b), 10-11, 15-16ac
R/ Je marcherai en présence de Dieu
sur la terre des vivants.
ou : Alléluia !
Le Seigneur est justice et pitié,
notre Dieu est tendresse.
Le Seigneur défend les petits :
j’étais faible, il m’a sauvé.
Je crois, et je parlerai,
moi qui ai beaucoup souffert,
moi qui ai dit dans mon trouble :
« L’homme n’est que mensonge. »
Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
moi, dont tu brisas les chaînes ?
8. Psaume 121 (122), 1-2, 4cd-5, 6-7, 8-9
R/ Quelle joie quand on m’a dit :
« Nous irons à la maison du Seigneur ! »
ou : Dans la joie, nous irons
à la maison du Seigneur.
ou : Donne la paix, Seigneur,
à ceux qui comptent sur toi !
Quelle joie quand on m’a dit :
« Nous irons à la maison du Seigneur ! »
Maintenant notre marche prend fin
devant tes portes, Jérusalem !
Là Israël doit rendre grâce
au nom du Seigneur.
C’est là le siège du droit,
le siège de la maison de David.
Appelez le bonheur sur Jérusalem :
« Paix à ceux qui t’aiment !
Que la paix règne dans tes murs,
le bonheur dans tes palais ! »
À cause de mes frères et de mes proches,
je dirai : « Paix sur toi ! »
À cause de la maison du Seigneur notre Dieu,
je désire ton bien.
9. Psaume 129 (130), 1-2, 3-4, 5-6ab, 7bc-8
R/ Des profondeurs, je crie vers toi, Seigneur.
ou : Je mets mon espoir dans le Seigneur,
je suis sûr de sa parole !
Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur,
Seigneur, écoute mon appel !
Que ton oreille se fasse attentive
au cri de ma prière !
Si tu retiens les fautes, Seigneur,
Seigneur, qui subsistera ?
Mais près de toi se trouve le pardon
pour que l’homme te craigne.
J’espère le Seigneur de toute mon âme ;
je l’espère, et j’attends sa parole.
Mon âme attend le Seigneur
plus qu’un veilleur ne guette l’aurore.
Oui, près du Seigneur, est l’amour ;
près de lui, abonde le rachat.
C’est lui qui rachètera Israël
de toutes ses fautes.
10. Psaume 142 (143), 1-2, 5-6, 7ab.8ab, 10
R/ Seigneur, entends ma prière.
ou : Pour l’honneur de ton nom,
Seigneur, fais-moi vivre.
Seigneur, entends ma prière ;
dans ta justice écoute mes appels,
dans ta fidélité réponds-moi.
N’entre pas en jugement avec ton serviteur :
aucun vivant n’est juste devant toi.
Je me souviens des jours d’autrefois,
je me redis toutes tes actions,
sur l’œuvre de tes mains je médite.
Je tends les mains vers toi,
me voici devant toi comme une terre assoiffée.
Vite, réponds-moi, Seigneur :
je suis à bout de souffle !
Fais que j’entende au matin ton amour,
car je compte sur toi.
Apprends-moi à faire ta volonté,
car tu es mon Dieu.
Ton souffle est bienfaisant :
qu’il me guide en un pays de plaines.
Le Lectionnaire des funérailles propose aussi des psaumes pour les funérailles des enfants baptisés :
- 1. Psaume 22 (23), 1-2b, 2c-3, 4, 5, 6
- 2. Psaume 24 (25), 6-7bc, 17-18, 20-21
- 3. Psaume 41 (42), 2, 3 ; 42 (43), 3, 4
- 4. Psaume 148, 1-2, 7a.11a.12, 13-14a
Pour les funérailles des enfants non baptisés :
- Psaume 24 (25), 4-5ab, 6-7bc, 17.20
La Bible, nouvelle traduction – Textes liturgiques © AELF, Paris, 2016.