Saint Paul
« Je suis juif, de Tarse en Cilicie, citoyen d’une ville qui n’est pas sans renom. » Ainsi s’exprime, en l’an 51 de notre ère, Saul de Tarse qui choisira plus tard de s’appeler Paul.
Extrait de la Conférence de Carême du cardinal André Vingt-Trois « La connaissance mystique de Dieu chez le juif Paul »
Paul a compris l’expérience chrétienne comme une élection et une vocation : le baptême fait des disciples du Messie des apôtres de l’Evangile, des témoins de la vérité sur Dieu et sur l’homme révélée dans la vie et la personne de Jésus de Nazareth. A la lumière de la croix et de la résurrection du Christ, il comprend l’existence humaine comme un appel universel à connaître le Créateur et Sauveur de l’homme (Romains 4, 17). L’élection chrétienne ne supprime pas l’élection juive. Elle ne la remplace pas. Elle la confirme en y insérant, selon les promesses, les disciples du Messie venus des Nations (Romains 9-11). « Les dons de Dieu sont sans repentance » (Romains 11, 32) et la présence de Jésus n’annule pas la mission du peuple qu’il vient sauver. Ceux que Jésus agrège au Peuple saint peuvent désormais chanter avec lui les louanges du Dieu d’Israël et témoigner de l’unité du genre humain.
– Lire la Conférence de Carême.
Vidéo KTO
Alors que débute à la demande de Benoît XVI l’année jubilaire dédiée à saint Paul, Régis Burnet nous propose de découvrir cet homme complexe, apôtre souvent mal connu et parfois incompris.
En plateau : Marie-Françoise Baslez, historienne (Université de Paris XII) et auteur de « Saint Paul » (Fayard), et le père Eric Morin, prêtre du diocèse de Paris et auteur de « Saint Paul, serviteur de notre joie » (Parole et Silence).
« En effet, annoncer l’Évangile, ce n’est pas là pour moi un motif de fierté, c’est une nécessité qui s’impose à moi. Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile ! Certes, si je le fais de moi-même, je mérite une récompense. Mais je ne le fais pas de moi-même, c’est une mission qui m’est confiée. » 1 Co 9, 16-17