Pardon

Extrait de la Lettre pastorale “La famille et la jeunesse : une espérance !”.

(58) L’expérience de la miséricorde. Je pense que la vie familiale est indissociable de la capacité de miséricorde. Or cette capacité de miséricorde n’est pas spontanée. La faiblesse et la lâcheté le sont, mais pas la miséricorde, car elle se construit. Pour la construire, il faut soi-même bénéficier de la miséricorde, de la capacité de recommencer, de repartir, de faire confiance après un échec, de pardonner. Toutes ces formes d’amour mutuel permettent que chacun sente qu’il n’est pas réduit à ses erreurs, à ses difficultés mais qu’il est aimé au-delà de ses fautes et de ses insuffisances. Je crois que le témoignage des chrétiens dans ce domaine peut approfondir et développer l’expérience de la miséricorde et aider les couples à vivre.

(59) Nous risquons trop souvent d’oublier que notre expérience de l’amour de Dieu est d’abord l’expérience de son pardon. Toute notre vie chrétienne depuis notre baptême est une expérience de pardon reçu et d’appel à pardonner. Notre pratique du sacrement de la Réconciliation est le passage incontournable de notre capacité à pardonner. Mais il nous faut aller encore plus loin. Le pardon dont il s’agit ici n’est pas simplement un général et vague pardon des offenses. C’est le pardon très particulier de l’amour blessé ou de l’amour trahi.

 Lire la lettre pastorale du cardinal André Vingt-Trois “La famille et la jeunesse : une espérance !”.

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Paroisses en mission – Famille et Jeunesse (2010-2011)