Avec Marie, portons avec joie le Christ au monde
Le mois de mai est le mois de Marie ! Découvrez avec les petits l’Evangile de la Visitation, qui relate la rencontre joyeuse de Marie, qui attend le Sauveur, et d’Élisabeth, sa cousine, qui attend Jean-Baptiste.
Le mois de mai est traditionnellement consacré, dans l’Eglise, à Marie.
Par le Rosaire (prière du chapelet) Marie nous conduit à Jésus, nous permettant de le suivre dans les différents moments de sa vie (voir : comment réciter le chapelet ?).
L’Église célèbre la fête de la Visitation le 31 mai, qui clôt le « mois de Marie ».
L’Évangile de Luc relate la rencontre joyeuse de Marie, qui attend le Sauveur de monde, et Élisabeth, sa cousine, qui attend Jean-Baptiste.
Le service de la catéchèse vous propose de préparer une rencontre pour des petits, des enfants, des familles, une assemblée paroissiale…
Sommaire
Lecture de l’Évangile de la Visitation - Comprendre pour transmettre - Proposition de célébration - Outils pour les activités - Les apparitions de Fatima
(Tous droits réservés sur ce dossier)
Évangile de la Visitation
Traduction officielle liturgique
Luc 1, 39-56
En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte :
« Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
Marie dit alors :
« Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !
Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. »
Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.
Comprendre pour mieux transmettre
Nous connaissons Marie par les Évangiles et la Tradition de l’Église.
Marie, en Galilée, est enracinée dans la foi des enfants d’Abraham.
Dieu parle. Elle écoute, elle croit, elle observe les commandements.
Elle est spécialement préparée par la faveur de Dieu pour accueillir le Sauveur.
L’ange Gabriel reprend cette espérance des prophètes en s’adressant à Marie, de la part du Seigneur. Marie reçoit cette espérance et consent à être la Mère du Messie.
Dans la lignée d’Abraham et comme lui, Marie se rend disponible et répond OUI, en toute liberté, à l’appel de Dieu d’être la Mère du Sauveur. (Luc 1, 31)
Comme Abraham a été appelé à être père d’une multitude (Genèse 17, 4), au pied de la croix elle sera aussi notre Mère. (Jean 19, 26-27)
Pour le peuple Hébreu, l’Arche d’Alliance est le signe de la présence de Dieu au milieu de son peuple.
Marie porte en son sein (en elle) la présence de Dieu qui rend son peuple juste et bon : elle est la nouvelle Arche d’Alliance.
Dieu choisit Marie pour mettre au monde le Sauveur et le porter au monde.
Elle est la simplicité même et accueille tout parce que cela vient de Dieu qui, seul, sauve.
Marie est la servante du Seigneur. Elle coopère pleinement au plan de Dieu qui veut que tout homme soit sauvé.
Marie, Mère de l’Eglise et notre Mère, prie et intercède pour nous auprès du Père, pour que, comme elle, nous portions le Christ au monde, en particulier par la communion au Corps du Christ.
Marie nous conduit au Père par le Christ en disant à chacun :
« Faites tout ce qu’il vous dira. » (Jean 2,5)
A notre tour, comme Marie, rendons-nous disponible pour entendre et répondre à l’appel du Seigneur et coopérer ainsi à son plan de salut.
Que nous dit le récit de la Visitation ?
A Nazareth Marie reçoit la visite de l’Ange qui lui demande d’être la Mère du Sauveur. L’Ange donne à Marie un signe de la puissance de Dieu « Et voici qu’Elisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse » (Luc 1, 36).
Marie répond OUI au projet de Dieu. C’est le récit de l’Annonciation (Luc 1, 26-38)
Marie, toute remplie de l’Esprit Saint, “exploite“ le signe de l’Ange : elle va vite voir Elisabeth. Elle porte le Messie au monde et d’abord à la maison de Zacharie où doit naître Jean-Baptiste.
Quand nous communions au Corps et au sang du Christ, nous devenons nous aussi une « arche d’alliance ». Nous aussi nous avons pour mission de le porter au monde en annonçant la Bonne Nouvelle du salut pour tous.
L’Esprit Saint vient sur Elisabeth. Elle devient alors un signe pour Marie qui a entendu la Parole de Dieu.
Elle est capable de témoigner de la vérité de cette parole et elle le dit avec force et conviction : « Tu es bénie entre toutes les femmes et le fruit de tes entrailles est béni »
(Luc 1, 42).
De la rencontre entre Marie et Elisabeth jaillit la joie, joie de croire que c’est bien le Messie tant attendu que Marie va mettre au monde. Elles sont témoins de l’action de l’Esprit Saint en elles.
Nous aussi nous devons “exploiter “, discerner, les signes de notre foi en Dieu qui nous parle.
Des témoins sont autour de nous : les saints, les artisans de paix, les cœurs purs (ceux qui ne calculent pas), les miséricordieux, … Ils vérifient la vérité de l’Evangile.
En ceux qui coopèrent au projet de Dieu nous pouvons reconnaître les fruits de l’Esprit : “amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi, humilité et maîtrise de soi.“( Lettre de Saint Paul aux Galates 5, 22)
Il y a des raisons de croire. C’est à chacun de chercher les signes qui sont mis sur sa route et à expérimenter les fruits de l’Esprit.
Croire en Dieu, c’est croire en son Amour pour chacun de nous.
Croire en son amour, c’est se mettre, comme Marie chez sa cousine, au service de nos frères. Ainsi se bâtit le Royaume de Dieu, le royaume de l’amour.
En nous, Dieu fera de grandes choses si, comme Marie, nous avons confiance en sa Parole.
Proposition de célébration
(dessins Catherine Ansaldo, Tous droits réservés - Service de la Catéchèse du Diocèse de Paris)
Outils pour les activités
Coloriages :
Scènes de la vie de Marie :
En couleur
Noir et blanc
Livret de Marie
Un petit livret pour raconter l’évangile de la Visitation (pliage)
Un coin prière
Découvrez en bas de page une illustration (dans l’album photo)
Prières enluminées :
Décor :
Objet mémoire La maison d’Élisabeth :
Crécelle :
Prières gestuées :
Au cœur du mois de Marie : 100ème anniversaire des apparitions à Fatima
Canonisation de Jacinthe et Francesco
Le 13 mai 1917, en plein cœur de la première Guerre mondiale, la Vierge Marie est apparue, sous l’apparence d’une « femme revêtue de soleil » à la « Cova da Iria », près de Fatima (Portugal), à trois pastoureaux, cousins : Lucie dos Santos (1907-2005) et Jacinta (1910-1920) et Francisco Marto (1908-1919). La Vierge Marie leur recommandait de prier intensément pour la conversion des pécheurs.
Les apparitions se renouvelèrent 6 fois en 1917, la dernière, le 13 octobre. Francisco est mort de la grippe espagnole, le 4 avril 1919 – il n’avait pas 11 ans – et sa petite sœur Jacinta, qui allait avoir 10 ans, est morte l’année suivante de la même maladie, le 20 février. Depuis les apparitions, ils n’hésitaient pas à prier le chapelet avec ferveur et à offrir généreusement leurs peines et leurs sacrifices quotidiens pour la paix et la conversion des pécheurs, selon l’appel de la Vierge Marie.
A l’occasion du 10ème anniversaire de la première apparition, le 13 mai 2017, le pape a canonisé solennellement Jacintha et Francisco au cours d’une messe sur l’esplanade du sanctuaire marial de Fatima.
Ce sont les premiers enfants, frères et sœur, non martyrs, canonisés si jeunes.
(Sources : Zenit 13 /05/2017)
Retrouver la messe de canonisation