Les portails de Notre-Dame de Paris
Quelques statues qui ornent les portails et la façade de Notre-Dame de Paris.
Le Porche du mystère de la deuxième vertu
Mais il vient un jour, il vient une heure,
il vient un moment où saint Marcel et sainte Germaine,
Et saint Germain lui-même et notre grande amie
cette grande sainte Geneviève,
Et ce grand saint Pierre lui-même ne suffit plus
Et où il faut résolument faire ce qu’il faut faire…
… Et s’adresser directement à celle qui est au-dessus de tout…
… Parce qu’aussi elle est infiniment bonne,
À celle qui intercède,
La seule qui puisse parler avec l’autorité d’une mère.
S’adresser hardiment à celle qui est infiniment pure,
Parce qu’aussi est elle infiniment douce,
À celle qui est infiniment noble
Parce qu’aussi elle est infiniment courtoise…
À celle qui est infiniment jeune,
parce qu’aussi elle est infiniment mère…
À celle qui est infiniment joyeuse,
Parce qu’aussi elle est infiniment douloureuse
In : Charles Péguy, Le Porche du mystère de la deuxième vertu, première parution en 1929, Préface et notes de Jean Bastaire, Collection Poésie/Gallimard, Gallimard, 1986
Contemporain de Paul Claudel, puisqu’il vécut de 1873 à 1914, Charles Péguy composa Le Porche du mystère de la deuxième vertu en 1911. Il s’adresse aussi à Notre-Dame de Paris par cet extrait où il énumère les saints patrons de Paris sculptés aux portails de la cathédrale.
Source : notredamedeparis.fr