Coopérants à Madagascar et en Thaïlande.
Aymeric et Isor, partis en couple à Madagascar.
Ils sont partis avec la FIDESCO, une ONG créée par la communauté de l’Emmanuel il y a une vingtaine d’années et qui envoie environ 150 coopérants sur le terrain.
Ils ont passé 18 mois à Madagascar, au sud-est de l’île, dans un petit village de brousse.
Aymeric était gestionnaire d’un foyer pour handicapés et Isor était professeur de français dans le collège du village.
Ils étaient vraiment mêlés à la population et se sont faits beaucoup d’amis parmi les Malgaches.
" On a mûri notre projet chacun de notre côté mais c’était vraiment un projet de couple. C’était le désir de se mettre au service de l’Eglise. "
car ils avaient déjà rendu de petits services en France en étant catéchistes notamment.
Ils ont choisi la Fidesco parce que dans cette ONG on leur demandait non seulement une compétence mais aussi de donner le témoignage d’une vie chrétienne. Cet aspect du témoignage comptait beaucoup pour eux.
Aymeric a souligné que lorsqu’on part c’est qu’on a besoin de nous sur place pour une compétence.
Quand il est parti il avait un peu peur du pauvre et de l’étranger par méconnaissance. Avoir côtoyé des pauvres, des handicapés, des malades et cela dans un pays étranger a fait tomber ses peurs. C’est un des points sur lesquels il a changé.
Ils ont dû écourter un peu leur séjour car ils attendaient un bébé. Ils n’ont pas connu de difficultés particulières au retour.« Tout s’est bien enchaîné » et ils ont retrouvé du travail assez rapidement.
Vivre au milieu des handicapés a beaucoup marqué Isor qui a décidé de changer d’orientation professionnelle au retour.
Tous les deux ont vécu quelque chose de fort. Ce n’est pas seulement une parenthèse dans leur vie. Ca été un départ spirituel important qui a fondé leur vie de couple. Un an après on en parle encore avec émotion.« On est partis heureux et on revient « super-heureux ! »
Pierre en Thaïlande ...
Parti pendant 1 an et demi avec les Missions Etrangères de Paris qui envoient des volontaires en Asie principalement.
Il est dans ce pays pour aider un Père Missionnaire qui est là -bas depuis de nombreuses années, "départ pas du tout prémédité et qui s’est décidé très vite."
Séjour humanitaire et missionnaire auprès des Karens, un peuple qui vit au nord de la Thaïlande dans une région très montagneuse : presque pas de routes, des chemins seulement. Il faut beaucoup marcher. Il a constaté qu’il y a de nombreuses conversions dans cette région.
Pierre donnait des cours dans une école. Puis il a travaillé avec le Père Alain et c’est devenu passionnant.
Il a découvert là -bas le sens profond de beaucoup de choses, notamment du service.
Il a reçu un accueil extraordinaire parmi ces gens, si bien qu’il a formé le projet de repartir et fait maintenant des études pour monter un atelier d’ébénisterie quand il aura rejoint cette région.
"Le retour n’est pas drôle du tout." Il faut vraiment trouver un sens. Ce qu’il a vécu en Thaïlande n’a « aucun lien avec la réalité d’ici. »